samedi 13 décembre 2008

B to the R to the O to the O to the etc.

Pour une raison que je ne comprends pas encore, ce vidéo me fait vraiment rire. C'est probablement à cause du magasin d'eau bio:

A Message from the Brooklyn Tourism Board from jeff on Vimeo.

De la politique et du poil

Dans un effort désespéré pour reprendre le contrôle de l’économie nationale, l’administration Bush a accompli un dernier soubresaut législatif hier à Washington. Le gouvernement républicain sortant a en effet donné le feu vert à la déréglementation dans le secteur du poil. Pour l’occasion, Condoleeza Rice arborait une barbe de trois jours et Dick Cheney, que l’on n’avait pas vu en public depuis la pendaison de Saddam Hussein, portait fièrement un jewfro rappelant Kool and the Gang.

La nouvelle politique, visant à stabiliser les cours mondiaux du poil en donnant confiance aux professionnels de la capillarité, devrait entrer en vigueur dès le début de la semaine. Un tsar du poil sera nommé demain par la Maison blanche afin de superviser les opérations.

Le marché du poil s’est montré réceptif à l’initiative, malgré une chute des cours en fin de journée. La confiance semblait au rendez-vous. Effectivement, sous le couvert de l’anonymat, un courtier en poil s’est même laissé emporter par l’émotion en prévoyant le retour des cheveux gauffrés d’ici à la fin de 2009. Cette information n’a pu être confirmée par aucun autre expert du domaine même si des rumeurs de tractations laissent envisager un avenir un peu meilleur pour le poil à partir du deuxième trimestre de 2009.

Le marché du poil asiatique est resté tout de même assez frileux à la nouvelle américaine, particulièrement à Tokyo où les règles capillaires sont toutes autres. L’Europe attendait de constater les effets de la nouvelle politique avant de se prononcer sur l’avenir du mini-pad, présentement en vague dans les vieux pays.

L’équipe d’Obama serait à étudier la possibilité de nationaliser le poil dès les premières semaines de son accession au pouvoir en janvier 2009.

vendredi 12 décembre 2008

Encore des chars














De l’impertinence des signets

Il y a des journées où la neige qui tombe nous rappelle avec nostalgie les soirées d’enfance à écouter Peter le chat sans queue à ciné-cadeau. Nous nous souvenons avec un peu d’humidité dans les yeux et les bas mouillés par une marche un peu trop longue de toutes les glissades de fonds de culottes sur une glace à la couleur invraisemblable.

Signe des temps ou improbable fracture du continuum, j’ai trouvé dans mes favoris internet (et non ceux qui sont sur mes tempes) un lien vers un magasin de pièces automobiles. Je n’ai pas d’auto. Est-ce assez pour nous faire croire à une conspiration du Big Three, maintenant accumulés à la faillite et au pied du mur? Dans une période de crise économique où la récession n’ose même pas dire son nom, de peur de se changer en dépression, la dépression elle-même tente de se distinguer du burn-out, dénomination tellement années 80.

La glace se forme sur le fleuve, invariablement, pendant que le touristes s’émerveillent devant (et dedans) la slush sur les trottoirs du Vieux Québec. Ils auront évidemment tout le loisir de sécher une fois retournés dans le confort de leur Journey’s End au coin du boulevard Hamel. Ils siroteront une orangeade à la Belle Province en se regardant dans les yeux. Ils constateront qu’ils sont chanceux de vivre aussi aisément à une époque où même les pauvres n’ont plus le goût de fêter Noël, à moins d’être pris en charge par un présentateur télé gignolant joyeusement.

jeudi 4 décembre 2008

Politique fédérale

Si jamais le score est encore à égalité après la période de prorogation, est-ce qu'on va aller en tir de barrage?

lundi 1 décembre 2008

Des bermudas en viande pour Dick Cheney

Faites vite, le mandat de Bush-Cheney tire à sa fin. Offrez au vice-président des bermudas en viande.

Fail!

L'humain apprend de ses erreurs. Certains apprennent plus souvent que d'autres, ou du moins partent de plus loin. Ryan O'Byrne est un de ceux-ci. Pour ceux qui s'intéressent la bêtise, les internets sont plein de ressources pour vous.

En V.O. québécoise, le Bêtisier fait son travail à merveille. En version internationale, surtout américaine, Failblog est difficile à battre.

mercredi 19 novembre 2008

Étude comparative

Un commentaire de David Brooks, paru hier dans le New York Times
Tamar Lewin of The New York Times reported on studies that show that the women
selected to be Playboy Playmates of the Year tend to look more mature during
recessions — older, heavier, more reassuring — though I have not verified this
personally.
Si vous suivez l'actualité économique, vous comprendrez que Playboy devrait présenter des grosses tapounes pendant un petit bout de temps.

vendredi 7 novembre 2008

Mariobama

Mario commence à se prendre pour Obama. Évidemment, après s’être tour à tour pris pour Robert Bourassa, Mike Harris et Stephen Harper, le rôle va être drôlement difficile à assumer. Évidemment, Mario n’a pas enseigné le droit à l’université, n’a pas dirigé le Harvard Law Review, n’a pas vécu à l’étranger (à ce que je sache), n’a pas vraiment fait d’autre chose que de la politique.

Mario n’a pas de charisme, n’est pas un outsider, n’est pas porté par un sens de l’inévitabilité historique. Mario ne représente rien. Mario n’a pas de fractures sociales profondes à réparer, n’a pas huit ans d’administration désastreuse à faire oublier, seulement une ronronnante médiocrité de petite semaine. Mario n’inspire guère plus que quelques hérouvillois irréductibles.

À force de se réinventer pour suivre la saveur du jour, se créer un mythe d’homme du peuple, Mario devrait sûrement comprendre qu’il ressemble beaucoup plus à McCain qu’à Obama.

Il reste à voir si Gilles Taillon s'habillera comme Sarah Palin durant la prochaine campagne.

jeudi 6 novembre 2008

On s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort

Depuis qu’Obama est élu, il fait beau. Tous mes contacts Facebook qui ont fait un update de leur statut parlent de Barack. Tous mes contacts Facebook vont être déçus quand ils vont se rendre compte que Barack sera un président américain, pas norvégien.

D’ici là, Joe Dassin chante l’été indien (Casino Indian, dirait Michael Scott), les conducteurs ont ressorti leur moronie des beaux jours et les sandales connaissent une gloire aussi éphémère qu’instantanée.

Tout de même, je vous laisse avec la célébration d’une prise électrique à un endroit improbable dans le sud de l’Utah. Prenez ça comme un hommage à John Wayne et à Thomas Edison.

samedi 1 novembre 2008

Josée et Marie-Mai, même combat

Après des années de réflexion, je pars ce matin officiellement le fanclub officiel double Josée Verner / Marie-Mai. Je suis toujours en train de réfléchir à savoir si j'ajoute Julie Boulet dans le line-up.

dimanche 26 octobre 2008

mardi 21 octobre 2008

Entretiens avec un empire - God bless the cowboys

Pour ceux qui s'en soucient, la barbe pousse. Nous n'arrivons plus a distinguer la bouche de Jeff, ce qui lui donne un air défiant avec son chapeau de cowboy. Nous avons d'ailleurs activement cherche des bottes de cowboy pouvant lui faire cet après-midi. De toute façon, tant qu'a être a Grand Junction au Colorado pendant une tempête de sable, autant magasiner des bottes. Une fois convaincus que la puck roulait pas pour nous, nous sommes allés déguster du vin dans deux vignobles locaux.

Donc, pour faire un résumé des épisodes précédents:

Le parc national de Zion a un tunnel de la muerte, des points de vues incroyables dans des sentiers superbes et encore plus d'Allemands. Les Allemands sont un peuple en vacances, la Pologne peut dormir tranquille.

Bryce Canyon est un décor surréaliste. J'ai regarde nos photos, je les crois truquées tellement les couleurs sont éclatantes. AA a perdu son portefeuilles pendant une ride de cheval dans le canyon. Un cowboy moustachu l'a retrouve genre 10 minutes plus tard. Encore une fois, God bless the cowboys!

Hier soir, première nuit dans un motel, a Green River en Utah. Nous avons fuit la neige annoncée a Bryce et le frette fort bien installe. Pire motel au monde, mais a 50$ la nuit pour 4 personnes, qui peut s'en surprendre. Acheter de la bière est difficile dans l'État des Mormons, nous avons donc acheté de la Bud Dry. Dieu peut dormir tranquille, ca ne goutte pas la bière une seconde.

Animaux rencontrés depuis le départ, pour la plupart vivants:
1. elks (whatever that is en français)
2. écureuils de toutes les dénominations
3. serpents a sonnette
4. dindes sauvages
5. chevreuils
6. mules
7. chiens de prairie (avec un vrai panneau disant "Prairie dogs crossing".)
8. ours
9. morses et otaries

Les temps sont durs, nous avons écouté l'ensemble du iPod de Jeff.

Je vous tiens informés. God bless.

Entretiens avec un empire - John Wayne est un chat

Nous sommes passes du coté de l'Utah, je crois que nous avons change d'heure. En plein décor de film de cowboy, les montagnes de Monument Valley se dressent en plein désert. Les films de John Wayne d'après 1938 ont été tournes ici, avec des indiens qui jouent le rôle de méchants, des méchants qui portent des chapeaux noirs et des jeans taille haute qui rentrent dans la craque. Typiquement, il fait chaud. Présentement, on se les gèle et il a plu en bazwell pendant notre ride de vélo. On n'a plus les déserts d'autrefois.

Nous avons été adoptes par un chat (John Wayne) et un chien errants (Geronimo). Ils mangent des chips bbq, puisque c'est tout ce que nous avons a leur offrir. Après tout, ils sont américains, ils se nourrissent de choses comme ca.

Le séjour au Grand Canyon a été écourté. D'abord, il pleuvait en fou hier matin (encore une fois, du jamais vu) et nous avons été déçus par l'endroit. Fort impressionnant, mais accessible trop facilement en char et beaucoup trop commercial. Après être descendus dans le canyon, il ne restait plus trop de chose a faire, qui plus est par une journée de pluie et de brume. Tout de même, un parc national avec un film Imax, c'est du jamais vu.

Décompte des villes cool traversées:
1. Mexican Hat; aurait du s'appeler Sombrero,
2. Harmony (18 habitants, on espère en effet que l'harmonie règne)
3. Needles (notre acupuncteur s'est pris en photo a cote de la pancarte)4. Seligman et son Road Kill Cafe : "You kill it, we grill it".

Nous devrions partir demain pour Bryce Canyon et quitter notre réserve indienne navajo "sèche". Les guillemets sont importants puisque j'avais rarement vu autant de canettes vides sur le bord de la route. Peut-être achètent-ils leurs bières vides. Who knows. Aubry ressemble de plus en plus a Plume. Hugo a fait la danse de la puie; il s'est mis a faire soleil. Je lui ai demandé de faire la danse du souper, juste pour voir.

Ce soir, nous avons de la Miller High Life en canettes. Les canettes arborent un camouflage intéressant.

Entretiens avec un empire - Première semaine

Finalement, une connexion internet me permet de vous envoyer quelques nouvelles. D'abord, j'ai réussi à voter, à partir du bureau de poste de Bullhead en Arizona. Comme je n'avais pas accès à internet à ce moment, j'ai potentiellement voté pour un candidat imaginaire. Je n'ai pas voté voilé, contrairement à mes ambitions initiales, les Américains n'étant pas si portés sur les blagues religieuses.

Présentement à Williams en Arizona, nous revenons d'un court magasinage de bottes de cowboy. Rien trouvé d'intéressant encore. Par contre, notre truck compte désormais une dizaine de couvre-chefs divers, dont 2 chapeaux de cowboy, un canotier carreauté, une casquette d'armée, une casquette de trucker et bien d'autres. Comme la barbe pousse à vue d'œil, le style des chapeaux doit aussi évoluer: je dois avouer que le canotier en paille avec une barbe, les cheveux rasés et des gougounes me donnent l'air d'un touriste lituanien qui se serait battu avec un village des valeurs.

Jusqu'à maintenant, le vélo roule bien. Quelques centaines de km dans les jambes, pas mal les plus difficiles que j'ai fait à date. La côte californienne est côteuse, le désert est côteux, même les plaines arides sont côteuses (et il fait 75 à l'ombre); bref, je serai prêt à recommencer à m'obstiner à mon retour sur le bienfait de nommer la 'côte' de la Fabrique ainsi. Nous verrons.

Il y a de la musique mexicaine et du country à la radio. Exclusivement. Je commencer à connaître les paroles de certaines tounes mexicaines.

Autrement, quelques observations:
1. San Francisco est remplie de hobos.
2. Je comprends maintenant les chansons de Rancid qui parlent des prostituées de Tenderloin. C'est pas chic.
3. Toutes les journées ont impliqué soit des burgers, soit du chili, sinon les deux.
4. Les Allemands ont envahi la Californie en RV. Ils se croient sûrement en Pologne.
5. Il a plu dans la désert.
6. Hugo s'est fait accompagné par un serpent à sonnette en jouant de la guitare. Il a eu un peu peur.

Sur ce, m'am, je m'en vais manger et probablement prendre une tite bière américaine qui goute l'eau.

mardi 23 septembre 2008

Entretiens avec un empire – Frisco est frisquet

Il existe trois types de personnes San Francisco, reproduites des milliers de fois pour constituer une ville de quelques millions d’habitants. D’abord, les hobos, qui ont pris le contrôle de la ville. Ensuite, les yuppies, qui pensent avoir le contrôle de la ville, mais ce n’est qu’une tactique des hobos pour pouvoir manger des sandwiches de yuppies dans les poubelles. Les hipsters, qui se promènent en vélos one speed avec un toupet emo. Évidemment, vu qu’ils n’ont même pas le contrôle de leur vélo, ils n’ont absolument pas le contrôle de la ville. Finalement, les Chinois, qui tiennent une suite de Dollaramas qu’on appelle le quartier chinois.

mercredi 17 septembre 2008

Entretiens avec un empire

Les valises sont presque finies, les vélos sont emboîtés, les chats sont confiés à une amie, les plantes seront arrosées par une âme charitable à une fréquence métronomique. Les intempéries les plus fortes ne nous dérangeront pas, les chaleurs les plus torrides seront acceptées comme un baume salvateur, la neige des montagnes sera une toile vierge, les canyons seront des butes à descendre et à dompter.

Les chapeaux et les bottes de cowboys orneront nos corps dorés par le soleil. La poussière envahira notre tente et les serpents à sonnettes deviendront nos animaux de compagnie. Les ours se nourriront des restes de notre saucisson de Bologne.

Les cieux nous engloberont et les étoiles seront comptées une par une. Le gaz va être cher, la bière va être cheap, la bouffe va être grasse. Notre van va être pleine, nos vélos vont souffrir. Les barbes vont pousser, les douches seront vraisemblablement espacées. Les rivières vont être froides, le feu va nous réchauffer.

La Tête dans l’autruche part donc pour une tournée continentale à travers le Sud-Ouest amerloque. Un mois de proximité, de camping, de parc nationaux, de célébration et d’impertinence. Un mois pour prendre des photos, pour voter voilé par la poste, pour suivre la campagne américaine à travers les bleds perdus de la Californie, de l’Arizona, de l’Utah. Ça va être bon.

lundi 8 septembre 2008

Le retour des années 80

Puisque les années 80 sont à la mode, je me demande si les gars de Lost Fingers vont s'ouvrir un Distribution aux consommateurs quand ils vont constater que leur succès ne pouvait être que temporaire.

C'est d'ac.

Pas propre?

On ne peut qu'aimer les vieux posters de propagande.

dimanche 7 septembre 2008

Les délices de Lamalice, deuxième partie

Toutes les recettes ne sont pas égales devant Dieu. D’abord, les tartares avec leur côté barbare raffiné ne peuvent définitivement pas figurer tout juste à côté d’un bol de pâtes à la sauce tomate. Pareillement, un jambon à l’ananas n’est pas pareil qu’un grand verre de lait de soya avec des graines de lin : du lait de soya avec des graines de lin, c’est dégueulasse.


Avec cette vérité de l’inégalité des recettes bien en mémoire, La Tête dans l’autruche a réfléchi des semaines durant pour vous offrir une suite aux Délices de Lamalice. Et comme nos cerveaux fertiles manque davantage de temps que d’idée, voici un deux pour un. Deux recettes fantastiques.

La première se définit par sa simplicité. Un arôme riche de sauce aigre-douce, d’oignons caramélisé et de viande de premier choix s’en dégage après seulement 5 minutes. Cette recette, c’est le pâté de pogo.


Pour réaliser ce plat, le cuistot aura besoin de huit pogo ramollis au four à mico-ondes, de ketchup, de cassonade, d’oignons blancs, de bacon et d’un four. D’abord, faites préchauffer le four à 400 degrés celcius. Mélangez une demi-tasse de ketchup avec deux cuillères à soupe de cassonade. Prenez les huit pogos ramollis, enlevez les bâtons.





Effoirez les en un tas qui ressemble à une pièce de viande, bardez de bacon. Vous nappez ensuite avec la sauce sucrée et brunâtre. Recouvrez d’oignons. Faites cuire de 30 à 40 minutes, jusqu’à ce que la bactérie listeria soit morte.




Pendant que votre rôti cuit, je vous invite à vous déboucher une bière et à commencer la deuxième recette : la pizza aux trois « viandes ». En plus de 4 autres pogos ramollis, vous aurez besoin de saucisson de bologne, de bacon, d’une pâte à pizza, de ketchup et de fromage orange en slice.



Étendez le kecthup sur la pâte, en guise de sauce. Des fines rondelles de pogos feront ensuite office de couche goûteuse de base. Coupez le bacon et un peu de bologne en petits morceaux, que vous ferez revenir dans l’huile d’olive extra-vierge pressée à froid. C’est meilleur pour la santé. Coupez des tranchez de bologne et servez vous de pochoirs à biscuits pour faire des petits bonshommes. Étendez la viande cuites sur les pogos et recouvrez de « fromage » en slice.








Déposez les bonshommes en anus salés bologne sur le dessus. Cuisez une quinzaine de minutes à côté de votre rôti.









Dégustez avec des amis, de la bière de bonne qualité et des antiacides. Avec toute les cochonneries que la vie vous apporte, vous aurez au moins la certitude de manger une bonne bouffe maison!

lundi 25 août 2008

Ordures et PhD

Dimanche soir, 18h36, mes vieux voisins hippies font cuire des vidanges à saveur de poisson sur leur hibachi. Évidemment, un couple de vieux hippies ne peut pas avoir un barbecue au propane comme tout le monde, il doit se servir d’un puant petit machin au charbon. De toute façon, au moins le charbon couvre un peu l’odeur des ordures qu’ils font cuire. Je suis malade juste à les sentir, mais je me console par le fait qu’ils vont être obligés de manger la crap qu’ils cuisinent.

Dans un autre ordre d’idées, on aurait pas mieux fait de donner un DES honorifique à Céline? Me semble que sans secondaire 5 on va pas loin de nos jours. En plus, si je me fie à ce que je vois autour de moi, les doctorants sont pas super payés. J’aurais pu aussi comprendre un DEP honorifique.

mercredi 20 août 2008

Péribonka, endroit de prestige















Au cas où personne d'autre ne serait allé voir, l'entrée wikipédia du village de Péribonka est curieusement dithyrambique. Je n'ai rien contre le village, qui semble fort charmant si je me fie à l'envoûtante toune "C'est beau" de Mario Peluso, mais je soupçonne un local de n'avoir pas poussé égal dans la rédaction de l'article.

"Le nom de Péribonka (là où le sable se déplace), un des plus petits villages du Québec, est inscrit en lettres indélébiles sur la carte du monde."

"De 1979 à 1994, le courage, la ténacité et le talent de Michel Goulet, joueur de hockey professionnel, ont contribué à maintenir les traditions d'excellence qui font de son patelin un endroit de prestige."

Et parmi les nombreuses personnalités notables ayant vécu dans le prestigieux village, l'on trouve entre autres "Gisèlle Rochette (fille du Dr. Rochette)". Je l'avais presque oubliée!

N'empêche, Michel Goulet, je respecte ça.

mardi 19 août 2008

Confusion

Voulant se rendre en auto à Orlando pour célébrer avec Mickey, une famille québécoise s'est trompée de Georgie. Le père a été élu maire de Gori et les enfants ont célèbré en mangeant un excellent borsh. Aucune nouvelle de la mère, sûrement passée du côté russe.

lundi 18 août 2008

Ça s'appelle un cercle vicieux

Nos chétifs olympiens modernes peuvent aller se rhabiller

Au diable Michael Phelps et Usain Bolt (focus, dude!), mon athlète olympique favori est décidemment Milon de Crotone. Non, il n'a peut-être pas gagné de médaille pour la musicalité de son nom, mais il impressionnait autrement. Lutteur d'une force terrible, il pouvait briser une corde nouée autour de son front seulement en gonflant ses veines. Wikipédia m'apprend même que "vingt livres de viande, autant de pain et quinze pintes de vin suffisaient à peine à le rassasier", de quoi désespérer une belle-mère.

Grec jusqu'à la fin, il est mort tragiquement, dévoré par les loups alors que ses mains étaient coincées dans un tronc d'arbre. J'essayerai d'y penser la prochaine fois que me viendra l'idée saugrenue d'ouvrir un arbre avec mes mains.

vendredi 15 août 2008

Fonction utile

Le site de Cyberpresse, ma victime préférée, présente un tableau des médailles avec la fonction la plus intéressante et utile du millénaire: "trouver le Canada". En pesant sur le bouton, absolument rien ne se passe. Génial.

Je tiens aussi à apprécier le côté cartésien du tableau où les positions ne suivent pas la logique du classement: 2, 1, 7, 8, 9, 4...


Si j'étais un robot, j'exploserais

Mon intention initiale était de me moquer de Josée Verner. Je lui laisse d'abord la chance de se parodier elle-même en s'exprimant sur l'importance qu'elle et les Conserves accordent à la culture:

- «Nous voulons que les programmes soient performants et qu'ils correspondent à nos priorités. Je ne dis pas que les programmes [coupés] n'étaient pas performants [...]»

- «On n'évalue pas le rendement d'un groupe ou d'un individu en particulier, mais de l'argent fédéral investi.»

- Les objectifs des programmes fédéraux sont la «création, la promotion, la distribution et l'atteinte des auditoires».

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En bref, ce ne sont pas les programmes ni les artistes qui ne sont pas performants, c'est l'argent! Alors ils coupent l'argent. Quin toi, crisse d'argent fainéant!

Aussi, on peut en déduire que les programmes et artistes largués sont ceux visant la «destruction, la confidentialité, la centralisation et l'hermétisme». Curieux comme cela dépeint habilement ce gouvernement Conserve.

jeudi 14 août 2008

Le Frère Marie Victorin s’est retourné dans la tombe de Steve Irwin

Histoire vraie. Je mangeais tantôt tranquillement assis sur un petit muret de béton surplombant le fleuve, quelque part proche de la terrasse Dufferin, à côté d’une marmotte qui en faisait de même. Je partageait donc une belle vue sur le fleuve, un peu de soleil et l’odeur d’ail de mon shish-taouk avec banal siffleux canaïen. Un groupe de touristes français arrive, voient ladite marmotte la prennent en photo frénétiquement. Ils sont rejoints rapidement par un autre groupe de touristes français qui s’empressent d’immortaliser le dîner – pardon, le déjeuner – du royal siffleux. Ça aurait été cute si c’en était resté là. Le tableau a été malencontreusement gâché par un des touristes qui s’exclame : « Oh putain, un castor! ». Ne manquait que la police montée.

mercredi 13 août 2008

Sandales olympiques


Scandales olympiques

Après avoir lu les titre des nombreux articles que La Presse dédie au sujet de la cérémonie d’ouverture truquée des Jeux olympiques ™ , la Tête dans l’autruche a voulu en savoir plus. Au terme d’une enquête approfondie nous ayant permis de constater qu’il y a autant de sport à Radio-Canada durant la couverture desdits Jeux qu’il y a de bonnes idées dans la tête de Claude Poirier, nous avons découvert une série de scandales éhontés. Des scandales scandaleux. Scandalisant.

Ça aura l’effet d’une bombe.

D’abord, les acrobates n’ont pas vraiment appris à courir la tête en bas sur une grosse reproduction de la Terre. Ils étaient attachés.

Ensuite, les deux milles chinois pleins de lumières qui couraient ensemble n’allumaient pas naturellement. Ils étaient couverts d’ampoules. Par ailleurs, ils n’étaient en fait qu’un seul, le reste a été photoshopé.

Par ailleurs, la petite fille qui chantait en play-back ne volait pas pour vrai. Elle était aussi attachée. Ses lulus ont aussi été photoshoppées, puisque la petite fille est en fait un informaticien obèse de 21 ans qui maîtrise Photoshop.

La Chine n’existe pas, elle a été photoshopé par Magellan en 1512.

mardi 12 août 2008

Diviser par zéro

Dans une optique de reprendre le dessus sur les événements, les partis politiques québécois se sont livrés à une joute oratoire au sujet des émeutes à Montréal-Nord. Le parti au pouvoir a imputé les problèmes à son prédécesseur, accusé de n’avoir rien fait. Il a ensuite promis de faire au moins le double afin de remédier à la situation. Le parti de l’opposition officielle a promis de mieux partager les ressources allouées afin de mieux s’attaquer au problème. Le parti de la deuxième opposition officielle a renvoyé la responsabilité à Ottawa, accusée elle aussi de diviser les maigres ressources accordées à la question.

Pendant ce temps, la Russie et la Géorgie tirent au pigeon sur la trêve olympique.

lundi 11 août 2008

Crisse moi pas là Carole

En général j'oublie assez rapidement la plupart des évènements et détails qui marquent mon passage parmi nous. Mais de temps à autre un souvenir obscur refait surface, comme un U-boat nazi qui émergerait du St-Laurent pendant la guerre du Golf. Le dernier en liste, "Crisse moi pas là Carole", un début de refrain je crois d'une toune qui tournait de bon matin à CHYZ, pendant un des étés entre 2001 et 2004 (je ne saurais dire lequel), et qui cette semaine tourne fort dans ma tête.

Alors me voilà sur Google, à la recherche de mon propre souvenir, question de savoir c'est qui l'estie de band qui jouait ça et retrouver ma paix intérieure. Et par un hasard des plus aléatoires, le seul et unique lien ayant le moindrement rapport à Carole et sa relation en déclin, c'est un lien vers le blog de Rappaz. Lien agace qui ne m'apprend rien, soit dit en passant, puisque la phrase en question a été placée juste pour attirer les âmes perdues vers son site. Et ça marche, il faut croire.

Faque, qui c'est qui chante ça?

jeudi 7 août 2008

Des fois

Des fois les journalistes nous forcent à faire des jeux de mots salaces. Pas dans le cas présent, je ne vois que du bon goût poindre à l'horizon.

Le monde emmerde à soir

Pour Blackbird, beaucoup de ses colères couchent assez avec Paul. Quand les Beatles à 20h00 ont la poche, veille sur nous une discordante transformation. J’étais grunge dans l’autobus, trop sensorielle avec ses trois images. Évidemment, hey, de la ville venait la soif, un hors-d’oeuvre cheap sans travailler: il y a des vidanges!

Plutôt gênant, j’ai trouvé comment ouèrer les immigrants, j’ai tout appris. Étonnamment, à 7h30, Punta était solide: « Je vous présente Boomer. Acclamations des Plaines aux beaux emmerdés de Beatles supposés bio. Ouèreux! Nic n’est pas les Plaines. »

Kilomètres saisonniers, après cinq j‘en fait un dépotoir. Beaucoup, de bon matin, la torchent pour que tu puisses ouèrer et prendre un goût de garbage. Parce qu’après Jude, elle était la meilleure idée: une armée de boomers. C’était les espagnols sur mer (Wings!) avec du son à gilet minimum.

Une Plaine se doit donc ses nananana drôles et son show. Celle à Popaul est retournée vers la marde d’alcolo. Tout entouré de marde-soif, c’est autour de 1965 que le mauvais se ramassait derrière. À toutes, il a proposé le quart des phrases, et non la musique-salaire de McCartney.

Je regardais Canâ d’un air qui fitait. Paul fredonnait, son écran était frustré et les mexicains carrés tonitruants aussi. Ailleurs, une voix d’angels essayait de composer l’heure. La preuve, une personne bien laissait les époques prolétaires au passé. Être un clavier (Wings!) reste encore, étonnamment, une expérience d’alpaca tiède.

Un titre déconcertant

Parle-t-on ici de la Calèche du Sexe sur Ste-Cat? La seule explication qui me vient en tête, c'est qu'il se faisait tard et que le chef de pupitre était en vacances au Myanmar; un jeunot s'est emporté.

mercredi 6 août 2008

Les cadavres exquis d'Aubry

Bienvenu, cher lecteur, à la première d'une série gastronomique, ma foi, n'ayons pas peur des mots, surréaliste par moments. Oui! S'y découvriront des plats aux harmonies si fantasques que vous lècherez hardiment le coulis de poésie abandonné, dans un moment d'étourderie, au fond du plat. Une chronique qui rappellera sans cesse que "gastronomie" ne saurait s'écrire sans "gastro". Mais laissons là les calembourts roturiers et passons immédiatement au plat du jour: le pogo chinois.

Ingrédients utilisés:

- 4 pogos réguliers

- 1 petite canne de maïs en grain

- 4 grosses patates

- Un peu de lait pis du beurre

Réalisation:


Premières impressions:

À peine sorti du four, une odeur doucement adipeuse viendra chatouiller votre poil nasal. La panure et les grains de maïs s'accordent à merveille, à en croire que l'un entre dans la production de l'autre. L'usage de ketchup s'avère essentiel, puisque les patates et la panure s'allient vigoureusement pour produire un concerto, que dis-je, une symphonie opaque et bien serrée.

Suggestions du chef:

Rien n'est parfait en ce monde, même la fournée originelle de pogo chinois. Donc, aux gourmands intrépides, je proposerais les altérations suivantes:

- Réduire le nombre de grosses patates à 3

- Hausser le nombre de pogos à 6

- Grossir la taille de la canne de maïs

- Pour les individus plus prosaïques dont je fais partie et ayant déjà familiarisé leurs papilles au goût de la viande de boeuf hachée accompagnée de patates et maïs, substituez-y les pogos réguliers pour la variété au boeuf.

Sur ce, bon cadavre exquis!

jeudi 31 juillet 2008

L'autoroute du jaunisme

Rappaz a posté l'histoire la plus postmoderno-hallucinante sur son blogue. Les journaleux ont de nouvelles sources de jaunisme, c'est l'fun.

mercredi 30 juillet 2008

Touche pas à mon pogo

Les délices de Lamalice

Signe des temps postmodernes, les chroniques culinaires sont à la mode. Surtout celles tenues par des hommes. Exit les Taillefer et autres Maman Dion, place aux cuisiniers mâles, bourrus de préférence, mal engueulés si possibles, poilus si nécessaires. Comme je rassemble ces nombreuses qualités après 15 minutes passées dans un chalet, je vous livre la première chronique culinaire.

Aujourd'hui, je vous présente le Taco-pogo Michigan. Et comme je filais assez coquin pendant la préparation, j'ai décidé d'ajouté un esstra bacon et un esstra oignon. Sans supplément. Je suis généreux comme ça.

L'idée vient d'une discussion brillante avec Aubry, l'autre épais collaborateur de ce blogue délicieux. Originalement, Aubry voulait se faire un hot-dog au Pogo. Trouvant personnellement qu'un ajout de pain ne pouvait pas nécessairement être considéré comme une plus-value, j'ai entrepris de mexicaniser le tout : un peu plus de maïs. J'ai aussi Michiganisé ce qui avait été mexicanisé : de la sauce à spaghattes, cheap et en canne, évidemment. Les esstras, c'est pour le show.

lundi 28 juillet 2008

Bonne fête patate

Aujourd'hui 28 juillet, le site web infini Wikipédia nous apprend que la première patate est arrivée en Grande-Bretagne ce même jour en 1586. Je m'imagine la scène, telle que peinte par un romantique 200 ans plus tard, une arrivée triomphale par la Tamise sous un ciel tourmenté, les badauds formant foule sur chacune des rives pour accueillir cette digne patate venue d'un autre continent. Le fait demeure que depuis ce jour et malgré son physique ingrat, elle a fait un certain bruit dans le monde.

jeudi 24 juillet 2008

mardi 22 juillet 2008

Radovan est capturé

Avec le pire déguisement depuis le combo faux-nez/lunettes-noires.

lundi 21 juillet 2008

À soir, on emmerde le monde

Je serai la voix discordante dans la mer d’acclamations tonitruantes. Je me suis emmerdé au show de Popaul McCartney. Solidement, par ailleurs. D’abord, sa venue me laissait très tiède. J’ai beaucoup aimé les Beatles à une époque; sauf que Paul, c’est pas les Beatles. Paul c’est beaucoup une preuve de mauvais goût (Wings!), de claviers cheaps et de présence overratée.

Je ne m’attendais donc pas exactement à avoir une expérience sensorielle hors du commun, je venais ouèrer comme un ouèreux. Sauf qu’après une heure et quart de musique poche (Wings!) sur les Plaines transformée en un dépotoir, j’en ai eu assez. J’avais soif, la vraie soif, pas celle d’un alcolo. Je regardais un écran avec un délai sur le son, de sorte que ça fitait pas avec les images.

J’étais entouré de boomers en colère qui étaient encore frustrés de pas avoir pu se parquer en ville vers 20h00, question de pas être obligé de prendre l’autobus avec les prolétaires. Et les vidanges! Comme les boomers étaient supposés changer le monde en 1965, ils ont changé les Plaines. Meilleure idée de la soirée à Nic qui a proposé de faire des « garbage angels » pour se désennuyer. Les boomers autours ne nous ont évidemment pas trouvé drôles.

Ce matin en allant travailler, je suis retourné sur les Plaines pour ouèrer. Une armée de saisonniers mexicains ramassait la marde de la veille. Tout était très bien avancé à 7h30 quand je suis passé. Étonnamment, toute la gang de hippies et de grunge de la veille était partie. Étonnamment, personne essayait de pratiquer ses trois phrases d’espagnol apprises dans un tout compris de Punta Canâ. Parce que c’est juste trop gênant de faire de la marde sur cinq kilomètres carrés et d’aller se coucher après en fredonnant les nananana de « Hey Jude » pendant que des immigrants torchent derrière au salaire minimum. Ils ont ben beau porter un gilet en alpaca bio.

Et puis, quand tu as été capable de composer Blackbird, tu dois être capable de te rendre compte que Wings est vraiment poche.

samedi 19 juillet 2008

Ça tombe mal

J'irais bien voir le show de Paul, mais j'ai promis à Ringo que je l'aiderais à déménager.

jeudi 17 juillet 2008

Pétition à partir

Pour un spectacle de Ringo à Québec pour le 401e.

mercredi 16 juillet 2008

lundi 14 juillet 2008

Le retour des bébés morts

Ah! Ça faisait longtemps qu'on avait pas eu l'occasion de rire un peu avec les bébés morts.





Alors,

qu'est-ce qui est pire qu'un bébé mort dans une poubelle ?



Un bébé mort dans 10 poubelles.

Ça tombe bien, je suis en rabais cette semaine

Le San Francisco Chronicle nous apprend qu'une vie vaut moins cher qu'on pensait.

It's not just the American dollar that's losing value. A government agency has decided that an American life isn't worth what it used to be.

The "value of a statistical life" is $6.9 million in today's dollars, the Environmental Protection Agency reckoned in May — a drop of nearly $1 million from just five years ago.


C'est pas plus grave que ça, je pensais pas me faire rembourser avant un bout.

Ça sent le vieux

Les saxophonistes du Vieux Québec ont affuté leurs flutes, l’été est bel et bien arrivé. Le dude qui se peinture en doré et qui fait semblant d’être une statue est aussi de retour, toujours avec le même anti-concept. Les touristes adorent.

Le petit couple d’un âge certain, mais indéfinissable, scrappe comme à l’habitude les airs des Beatles, lui au saxophone baveux, elle à la voix sensuello-mochetone. Les peintures en trompe l’œil ont été astiquées, elle reluisent de toute leur quétainerie.

Les gaminés sont dans les deux langues officielles, les Ontariennes portent des toupettes et des coton ouatés Roots, les jocks américains sont roux, les vieux marchent lentement, les Mexicains sont dans le chemin, les Québécois sont colons. Le Vieux sent la crotte de cheval, la rue d’Auteuil sent la crotte de cheval concentrée, les plaines sont dégazonnées. Les jupes sont courtes, les bédaines sont grosses, les faces rougissent de leurs coups de soleil, les talons sont hauts, les babouches applaudissent en marchant, comme à un concert de marionnettes mongoles.

La bouette pour touriste est toujours aussi laide, les Crocs se vendent maintenant dans un magasin dédié, ça prend 10 minutes pour commander un café. Les épais filment leur été, se prenant pour le Scorsese du tourisme. Les films ne seront regardés qu’une seule fois, le temps de faire chier la visite cette automne.

J’apporte mon lunch, y a pas moyen de manger dans le Vieux.

lundi 7 juillet 2008

Les blancs aiment plein de choses

Pour faire un suivi de l'entrée "Les blancs ne savent pas sauter mais...", l'auteur du blog Stuff White People Like a donné une entrevue révélatrice au site Salon.

C'est de même que c'est comme ça.

Pensée en passant: les parents qui ont nommé leur fille Marie-Ève devrait être mis à mort. Y en a juste trop.

Seriez-vous les Beatles ou les Rolling Stones?

vendredi 27 juin 2008

Pour un changement durable

Les élections présidentielles vous tiennent à coeur? Tannés de huit ans d'administration républicaine? Il est temps de faire votre part en envoyant votre bébé à Barack Obama. Les instructions sont sur ce site.

mercredi 25 juin 2008

Découverte fantastique

Dans sa grande sagesse, un organisme de recherche canadien nous informe que les riches polluent plus que les pauvres. La tête dans l'autruche, ne refusant jamais de s'exposer à la controverse, présente les conclusions d'une recherche ayant nécessité des fonds publics et sept ans de travaux acharnés: les riches dépensent plus que les pauvres.

lundi 23 juin 2008

Festivités de la St-Jean : des citoyens mécontents

Les Fêtes de la St-Jean-Baptiste à Québec semblent faire des mécontents en cette année du 400e de la Vieille Capitale. En effet, un groupe de citoyens a réclamé le retour de Normand Brathwaite à l’animation. Il faut dire que cette année aurait marqué la 400e animation du spectacle des Plaines par M. Brathwaite. Par ailleurs, Laurence Jalbert et France D’amour auraient elles aussi fêté leur 400e présence à ce spectacle toujours renouvelé, n’eut été de la mauvaise gestion de l’équipe de production.

Paul Piché, qui a dû manquer les 75 dernières représentations de la St-Jean, tente pour sa part de battre le record du nombre de spectacles consécutifs au Festival d’été de Québec. Sa série gagnante est désormais à 2 645 spectacles puisqu’il a déjà offert 345 spectacles durant le Festival de 1932, un record qui tient toujours.

Le Comité autogéré pour le retour de Normand entend faire entendre bruyamment ses revendications toute la journée du 23 juin en hurlant « Larmes de métal » devant l’Assemblée nationale. Le maire Labeaume a rappelé à l’ordre le représentant du Comité en lui faisant valoir que démontrer une telle attitude discordante en cette année de 400e relevait de l’enfantillage. Le bouillant maire a aussi ajouté « minable » en sa direction, laissant croire à un autre moment « casse toi pauvre con » à la Sarkozy.

mercredi 18 juin 2008

Mauvaise publicité

La Tête dans l’autruche a appris aujourd’hui que l’Action démocratique du Québec avait commencé à consommer à grande échelle du Vitagra, médicament efficace contre les dysfonctions électiles.

On se souvient que l’ADQ a mordu la poussière dans trois élections partielles au printemps dernier. Certains commentateurs ont aussi fait état que la direction du parti avait tenté, en vain, de prendre contact avec Julie Couillard dans le but de reprendre le devant de la scène médiatique, ne serait-ce que pour une journée (et pour une mauvais raison). Prenant acte que « même une mauvaise publicité est une publicité », l’exécutif du parti s’est exilé sur une plage de Punta Cana avant d’appeler le réseau TVA pour leur offrir une entrevue exclusive. Jusqu’à maintenant, le réseau télévisuel n’a pas retourné les appels.

Il appert que, lors de la dernière réunion des jeunes du parti, un des huit délégués présents a lancé l’idée de bloquer le Pont Jacques-Cartier pendant une journée en brandissant une pancarte « L’ADQ t’aime ». L’idée n’a pas été retenue.

Après l'argent Canadian Tire...

Les carbodollars, c'est de l'argent valable seulement chez Guy Carbonneau?

mardi 17 juin 2008

Labeaume sur mes plaies

Le maire de Québec se promène en terrain minable miné.

Pendant ce temps, tout va bien en Afghanistan.


lundi 16 juin 2008

Relation conservatrice d'un ministre sulfureux

Malgré les tentatives répétées des motards non-élus, Bernier n’avait pas l’appui de l’ex-Bloc soviétique. Mme Simard ne s’est pas montrée le samedi, écourtée par sa sollicitude, ce qui pourrait expliquer particulièrement ses boîtes de veuves. Cette situation, propre au réseau social conservateur Facebook, voit M. Fortier devenir conjoint de sa défunte relationniste et d’un Québécois. Le Parti libéral, en l’absence de raison, propose d’offrir Mme Simard en chambre et de poker sa vertu.

Grâce à la loi de l’accès au ministre, Maxime a tenté de prendre contact avec ses récents déboires du dimanche. Intéressé, M. Fortier a affirmé avoir voulu seulement la chanteuse, qui a le son de on se rappelle qui. Interrogée à coups de pile de quatre ou sept magazines Le Lundi, l’ex-femme a affirmé lui défendre de tenter une douteuse connexion à internet. En raison des impressionnants mutismes spectateurs de Mme, Maxime Bernier n’a toujours pas d’accès suffisant à son hôtel durant la journée. Quant au sénateur du Photoshop Tour 2008, il ne se trouve plus dans le quartier, mais plutôt dans un Simard étoiles et demi de Punta Cana.

Une défaite nulle à saveur de match

Écrasant leurs adversaires pendant les 10 premières minutes, Rogers déposa même la rencontre. La perte des USA 1-1 dans la rencontre surprise en échec général hier, hors tête (8') en contre-attaque des joueurs. Les américains ont ensuite marché droit leurs meilleurs éléments en cours d’arrêts de l'Iraq tenue en cause, occasion pas aidé de leurs 4096 morts. Ce nombre n'avait pas atteint le milieu de terrain Walker, menant inexorablement au croissant fertile, ayant pourtant entamé la sélection américaine depuis le début du tournoi. L'équipe des USA, visiblement mal préparée pour essuyer des sueurs froides d'un match de premier ballon dans la tour de la coupe iraquienne, a montré des signes de faiblesse dans le soccer Pas-Euro 2008. Ceci porte d'ailleurs à tous les pays pas européens le fond du filet suite à un merveilleux coup qui avait fait des dizaines de milliers de victimes jusqu'en toute fin de jeu (Mohammed Al-Mohammed, 92'). Les Américains avaient un match, les 978 blessés pour défensive tout au long du défenseur Gunstream et chez la plupart des pays particpants.

Avoir pourrait bénéficier l'Iraq, affronter les USA lors de la prochaine coupe des montagnes de l'Asie, tenue à travers les 2010 de l'Iran. L'équipe monde s’est dissimulée pour composer son équipe, dernière centrale du directeur financier. Certains secrets d'ailleurs des camps techniques ont mangé des joueurs sans voir la formation américaine accusée.

jeudi 12 juin 2008

Un match nul à saveur de défaite

L'Iraq a tenu en échec les USA 1-1 dans la surprise générale hier, lors d'un match de premier tour de la coupe de soccer Pas-Euro 2008 mettant en vedette tous les pays pas européens.

L'équipe des USA, visiblement mal préparée pour cette joute, a montré des signes de faiblesse en défensive tout au long du match, menant inexorablement au but iraquien dans les arrêts de jeu (Mohammed Al-Mohammed, 92'). Les Américains avaient pourtant entâmé la rencontre en lions, écrasant leurs adversaires pendant les 10 premières minutes, Rogers déposant même le ballon dans le fond du filet suite à un merveilleux coup de tête (8'). Les américains ont ensuite marché droit dans le piège de la stratégie en contre-attaque des joueurs du croissant fertile, essuyant des sueurs froides à de nombreuses occasions jusqu'en toute fin de rencontre. La perte de deux de leurs meilleurs éléments en cours de match, le défenseur Gunstream et le milieu de terrain Walker, n'a certes pas aidé leur cause. Ceci porte d'ailleurs à 29 978 le nombre de blessés pour la sélection américaine depuis le début du tournoi, dont 4096 morts. Ce nombre n'avait pas été atteint lors d'un tournoi de soccer depuis les coupes d'Euro 1940 et 1944, qui avaient fait des dizaines de milliers de victimes chez la plupart des pays particpants.

Le directeur technique de la formation américaine a accusé l'équipe d'Iraq d'avoir entraîné certains de ses joueurs dans des camps secrets dissimulés à travers les montagnes de l'Asie centrale, ainsi que d'avoir bénéficié du financement de l'Iran pour composer son équipe. Cette dernière pourrait d'ailleurs affronter les USA lors de la prochaine coupe du monde, tenue en 2010.

dimanche 8 juin 2008

Dites-moi que c'est un pseudonyme

Je viens de réaliser que le dernier article auquel j'ai fait référence est signé "Baptiste Ricard-Châtelain"

What the fuck??

vendredi 6 juin 2008

Einstein Jr.

"Difficile, donc, d’évaluer la prévalence de la nécrophilie dans la population, note M. Couture. D’autant plus que les victimes sont sans voix."

Tout un expert.

Nouvelles révélations sur Julie Couillard

La Tête dans l’autruche a appris aujourd’hui que Julie Couillard aurait des liens de parenté avec un individu peu recommandable. En effet, Mme Couillard serait la cousine de Michel Couillard, le semi-bum de Watatatow.

Nous en saurons plus dans les prochaines heures quant à sa relation sulfureuse avec Chicoine.

dimanche 25 mai 2008

Un petit pas pour l'homme...


La curiosité, ou l’ennui – il faudra voir – de l’être humain ne cesse de m’étonner. Prenons par exemple l’histoire de ce Joseph Kittinger, hardi parachutiste s’il en est un, qui s’élança hors de sa nacelle alors que 30 km (km! 30!) le séparaient du plancher des vaches. Une improbable photo prise un instant après qu’il eut quitté son ballon le montre les bras ouverts comme s’il allait embrasser sa mère, avec pour arrière-plan une couche nuageuse si distante (vers le bas!) qu’elle semble solide comme le roc. Cet homme s’est jeté de si haut que c’est à se demander si, suite à une impulsion un peu trop vigoureuse, il n’eût pas plutôt tombé du côté de la Lune. Quelle autre espèce sur cette planète pourrait un jour posséder à la fois le loisir, la folie et les ressources pour mener à terme un projet pareil? Voit-on des crocodiles se jeter au bas des chutes Victoria, conscients que pour toute récompense ils sauront que cela est possible? Je comprends que le saut de Kittinger faisait partie d’un programme de recherche de l’USAF, et que ce même programme ne constituait qu’une brique dans l’édifice de la suprématie militaire qu’elle construisait à l’époque. Cependant, est arrivé un moment où, probablement tous assis autour d’une table mal éclairée, sous un bunker d’une base aérienne, les participants à ce projet en sont venus à proposer de construire une gigantesque montgolfière, de munir l’un d’entre eux d’un scaphandre, d’une bonbonne d’oxygène et d’un parachute, de l’introduire dans la nacelle et l'envoyer dans la stratosphère, pour ensuite voir s’il pourrait revenir par le chemin le plus direct: en sautant par-dessus bord. Et tous d’approuver, ouais, ouais, voilà un plan qui me paraît raisonnable, let's roll. Mais devrais-je vraiment m’en surprendre, venant des descendants de créatures qui, habillés en peaux de bêtes et munis de fragiles lances à la pointe en silex, s’élançaient, à pied, à la poursuite d’un troupeau de mammouths laineux?

samedi 24 mai 2008

Nouvelles tendances

Cet été la chemise à carreaux s'accessoirise d'un camion Caterpillar.


jeudi 22 mai 2008

Blasphème

















Voir l'ensemble du plaisir en cliquant ici.

Nouvelle politique, Québec interdit le meurtre

Après avoir fait un blitz parlementaire important afin d’interdire les tueries dans les écoles, l’ADQ, le PLQ et le PQ ont uni leurs forces hier à l’Assemblée nationale afin d’interdire le meurtre. Alors que le parti au pouvoir voulait simplement présenter une motion en Chambre condamnant le « concept d’enlever la vie à autrui », les partis d’opposition se sont ligués pour forcer le gouvernement à transformer la motion en loi.

La loi stipule que, désormais, il ne sera plus toléré qu’une personne en tue une autre, peu importe le motif. Bien que la nouvelle aille très loin, les juristes consultés se sont généralement prononcés en accord avec l’idée d’interdire le meurtre.

L’idée d’interdire le meurtre a été acceptée en accéléré, alors que d’autres provisions ont été abandonnées, notamment l’interdiction de posséder un domicile ou l’interdiction de procéder à une invasion. Afin de juguler la progression de la violence familiale, le gouvernement jonglerait avec l’idée d’interdire les liens familiaux.

lundi 19 mai 2008

Mes autres voisins

Mon voisin est un vieux réjoui libidineux. Il contemple sa vie, sa médiocrité et les cégépiennes avec le même regard satisfait, le même sourire épais, le même petit rictus déplaisant. Il passe son hiver à pelleter, même quand il ne neige pas, même quand l’hiver est fini. Il racle les trois pieds carrés entre le trottoir et la rue avec la même avidité au printemps et les tond avec délice en été. L’automne lui permet de sortir son machin qui souffle les feuilles. Si on avait le moyen de transformer le vacarme de sa machine en énergie, on pourrait sûrement illuminer une ville moyenne ou l’électrocuter pour de bon.

Mon voisin s’ennuie et pomponne son Accord beige avec un soin jaloux. Même avec 14 ans dans le corps, son auto a encore le charme qu’elle aurait dû avoir neuve. Le plus impressionnant n’est pas le temps passé à laver ses vitres au Windex ou l’attention maniaque avec laquelle il enlève la poussière sur son dash durant les chaudes journées d’été. Le plus impressionnant, c’est la bonne idée de sauver 50$ par année en n’achetant pas la vignette pour son char beige et moche. Cette économie fabuleuse l’oblige à sortir aux deux heures, du lundi au vendredi entre 7h00 et 21h00 pour changer son char de place de quelques mètres.

Ma voisine regarde par la fenêtre, surtout depuis que son mari est mort. Elle ne sort pas de la maison si elle n’est pas accompagnée de sa fille, elle aussi ma voisine. Elle regarde tout, est sûrement au courant de tout ce qui se passe sur la rue. Elle scrute avec tellement d’attention les souffleuses de la ville en hiver et la balayeuse de rue en été qu’elle doit avoir été foreman dans une autre vie. Elle ouvre sa porte en été pour ne pas souffrir de la chaleur, ou par habitude. Ça permet à tous ceux qui reste en face de la voir faire la vaisselle en jaquette, en bas blancs et en pantoufles.

Mes voisins ont deux enfants en bas âge. Ils travaillent sûrement, sans que je puisse comprendre dans quel domaine. Avoir le début trentaine, les cheveux longs et s’habiller comme en 97 n’est sûrement pas une carrière prometteuse pour le père/voisin/mari. Par contre, sortir de son appart le plus rapidement possible le soir afin de travailler sur le terrain, pas qu’il y ait quelque chose à faire, mais parce que dehors, c’est pas en dedans. L’avantage pour lui est que sa bobonne reste en dedans 11 mois par année, sûrement à regarder ses programmes en s’occupant de ses deux mioches. Ses deux mioches sont indiscriminément appelés « bébé ». Ses deux bébés, dont un doit avoir 5 ans et l’autre environ 2 ans, n’ont pas le droit de faire quoi que ce soit. Faire des choses, c’est la première étape vers la blessure. Avoir une mère comme ça, je me tirerais directement sur le BBQ, moi aussi.

dimanche 18 mai 2008

Mes voisins

Mes voisins sont gros. Ils ont un char de gros, mange de la bouffe de gros, suent comme des gros en sortant de leur char de gros, en rapportant leur bouffe de gros. Elle, elle s’habille en grosse. Évidemment, une grosse ça s’habille avec du linge de sport de l’Aubainerie, ça lui permet de suer abondamment quand elle revient de l’épicerie en transportant son crate de 24 canettes de Coke Diet. Un gros, ça porte une casquette en velours en été, un manteau ouvert en hiver.

Mes voisins sont vieux. Ils sont locataires du 3e étage depuis à peu près 1000 ans. La dernière fois qu’ils ont souris de leurs dents pourries, Diefenbaker étant premier ministre. Comme ils sont locataires d’expérience, ils peuvent se permettre de chialer contre tout travail manuel : les poubelles sont mal ramassées, les jeunes du premier balaient pas assez devant leur porte, le gars du deuxième pellette pas assez tôt le matin. Un vieux, ça se lève tôt pour aller rien faire, ça se couche tard pour pas manquer ses programmes de vieux, ça reste réveiller longtemps parce que ça sait que ça va mourir bientôt. Un vieux, ça conduit un char de vieux, américain, long, laid. Un vieux, ça prend une demi-heure à stationner en parallèle son char de vieux.

Mes voisins sont cégépiens. Un cégépien, ça sonne comme une maladie vénérienne, ça ressemble aussi à une maladie vénérienne. Les cégépiens chez nous ont tous un char de cégépiens, vieux, laid, japonais, modifié chez Canadian Tire avec des pièces cheap. Un cégépien, ça pense qu’il est le premier à se rendre compte que Che Guevara a existé. Il pense que tout le monde le trouve drôle quand il parle fort dans son cellulaire à travers son ti-poil de face pas assez dru pour être appelé un barbe. Un cégépien, ça pense que Jack Johnson a inventé la musique acoustique et que Manu Chao est cool de composer 74 albums avec les mêmes ostis de trois accords. Un cégépien pense encore que ça veut dire quelque chose être un « citoyen du monde ». Il attend encore son passeport du monde.

vendredi 16 mai 2008

Un fruit décevant

La papaye ça goûte le vomit, et c'est bien dommage.

Le prix du jazz atteint de nouveaux sommets

Le prix du jazz a connu un bond important hier partout au Québec. La minute de jazz se négocie maintenant à près de 1,40$, une augmentation de 40% par rapport à l'an dernier. Aux États-Unis, où la consommation de jazz est la plus élevée au monde, le jazz se vend près de 4 dollars pour 3 minutes et demie.

L’augmentation récente du prix du jazz découle de nombreux facteurs. D’abord, l’ouragan Katrina a interrompu l’approvisionnement pendant de longues semaines, entamant durablement les réserves stratégiques américaines. Ensuite, la demande de jazz dans les économies émergentes comme la Chine et l’Inde opère une ponction importante sur les ressources mondiales.

Les craintes sont importantes en ce qui a trait à un manque de jazz pour les consommateurs occidentaux. En effet, le cartel moyen-oriental du jazz refuse d’augmenter la production quotidienne de jazz faisant craindre une pénurie sur les marchés. L’instabilité du géant russe, qu’on dit posséder près de 33% des réserves connues de jazz, n’améliore pas la volatilité des marchés.

La compagnie semi-publique russe Jazzprom est en effet utilisée comme un levier politique par le pouvoir post-soviétique. On se souvient de la crise du jazz de l’hiver 2006, alors que la société russe avait coupé pendant de longues journées l’approvisionnement en jazz vers l’Europe, forçant un ralentissement des économies déjà chancelantes.

Des solutions plus coûteuses sont désormais utilisées, notamment la production de jazz dans l’Ouest canadien. Toutefois, celle-ci nécessite une quantité importante d’eau et conserve une saveur country qui ne rejoint pas encore les standards internationaux.

Les experts insistent plus que jamais sur la nécessité de réduire notre consommation de jazz. Ils rappellent que la consommation peut se faire en groupe, en co-écoute, alors que les habitudes nord-américaines sont encore organisées autour d’une écoute en solo à l’aide d’un gros système de son.

Des pays sud-américains offrent sur leurs marchés intérieurs des solutions de rechange intéressantes. En effet, le Brésil produit désormais de la bossa-nova à partir de canne à sucre. En signe de défi aux États-Unis, Cuba a offert d’exporter des conteneurs de Buena Vista Social Club vers des quartiers défavorisés américains. La Maison Blanche a refusé catégoriquement.

lundi 12 mai 2008

Gargouillis

Gargouillis sodomise Vasy et le fait pour lui.

Relation sulfureuse d’un ministre conservateur

Après avoir tenté de défendre Maxime Bernier et sa relation douteuse avec l’ex-femme-veuve de deux motards (ex, eux aussi), le ministre non-élu Michael Fortier a tenté de prendre contact avec Nathalie Simard via le réseau social Facebook.

Selon les documents diffusés conjointement par le Bloc québécois et le Parti libéral obtenus en vertu de la Loi à l’accès de l’information, M. Fortier aurait poké Mme Simard trois durant la journée de samedi, quatre fois dimanche et un impressionnant sept fois lundi. Malgré ces tentatives répétées, Mme Simard ne s’est pas montrée particulièrement intéressée à la sollicitude du sénateur conservateur.

Interrogé en Chambre, M. Fortier a affirmé avoir voulu seulement offrir son appui à Mme Simard en raison de ses récents déboires.

Le relationniste de Mme Simard, faisant ses boîtes au quartier général de sa défunte fondation, a affirmé que celle-ci n’avait pas accès à une connexion internet suffisante à son hôtel 3 étoiles et demi de Punta Cana. Cette situation pourrait expliquer le mutisme de la chanteuse qui a, on se rappelle, écourté sa tournée, le Photoshop Tour 2008, en raison de l’absence de spectateurs.

mercredi 23 avril 2008

Grabuge à Montréal : un groupuscule anarchiste revendique la responsabilité

Après le grabuge au centre ville de Montréal, un groupuscule anarchiste a revendiqué la responsabilité des violences. Jusqu’ici inconnu des milieux policiers, le Collectif anarchiste Michel Goulet (CAMG) est composé d’amateurs nostalgiques des Nordiques encore amers du départ de l’équipe.

Dans le communiqué envoyé à divers médias alternatifs, le CAMG affirme que « la ville du Canachien ne connaîtra pas de répi (sic) tant que les Nordiques ne reviendrons pas dans la Vielle Capital (sic). » Le communiqué ajoute des précisions sur le désir du groupe de revoir Ron Hextall devant le filet des Nordiques dans un avenir rapproché.

mercredi 16 avril 2008

I like those odds!






"There is a 99.7 percent chance that a major temblor will strike the Golden State in the next 30 years, according to the first comprehensive study of the state's earthquake risks."

vendredi 11 avril 2008

Free Tibet!

With this coupon. While supplies last.

mercredi 9 avril 2008

dimanche 6 avril 2008

vendredi 4 avril 2008

The meaning of life #2

- We have won again. This is good! But what is best in life?
- Bratwurst with sauerkraut, a Heifeweizen, women in dirdl, and Wagner playing in your head.
- Wrong! Heinrich, what is best in life?
- To crush your enemies, shave their head to make pillows, and kill everybody else!
- That is good.

Conversation de bar avec un vieil anglais

- So how much do you weight?
- About 14 stones.
- ...
- ...
- Huh?

jeudi 3 avril 2008

Au Yâb les rumeurs

À bon entendeur,

Afin de faire taire les rumeurs, les auteurs de La tête dans l'autruche confirment que leurs textes sont originaux, qu'ils font leurs propres cascades et qu'ils n'ont jamais subi d'opérations de chirurgie esthétique.

Une conférence de presse sera tenue bientôt.

The meaning of life

- We have won again. This is good! But what is best in life?
- The open steppe, a fleet horse, falcons at your wrist, and the wind in your hair.
- Wrong! Conan, what is best in life?
- To crush your enemies, see them driven before you, and to hear the lamentations of their women!
- That is good.

mercredi 2 avril 2008

Le dernier plan diabolique d'Al Qaeda


Poser de la dynamite sur une track de chemin de fer. Attendre qu'un camion traverse. Faire sauter la dynamite. Attendre qu'un train passe pour qu'il déraille en frappant les morceaux de camion. Esquisser ses notes personnelles sur un panneau de signalisation vierge.

Quand ça va mal à Coucheville



Je tiens à préciser que la présence du Noir est une coïncidence, pas un message subtil. Bon ok c'est pas une grosse coïncidence, le quartier étant majoritairement Noir. Faut dire que le quartier est pas mal à chier aussi. Entéka, c'est une coïncidence.

dimanche 30 mars 2008

On nous écrit de Berlin

Grands troubles et tumulte reignent au pays de la Hefeweizen, le gouvernement ayant ordonné aujourd'hui d'abandonner la notation musicale au profit de l'alphabet latin. Peuple au génie musical fort apprécié, les mangeurs de sauerkraut sont donc les derniers en liste à se ranger derrière l'alphabet des Romains, pour le moins dominant en occident.

Le Chancelier a indiqué qu'en raison de l'impopularité grandissante de la notation musicale moderne, les communications écrites avec l'étranger, voire même entre générations à l'intérieur même des frontières, avaient atteint un stade d'incompréhension jamais vu depuis la chute de Babel. Toutes les nouvelles oeuvres et autres documents devront donc être rédigés à partir des fameuses vingt-six lettres et rythmées uniquement à l'aide de la virgule, du point et du deux points. L'utilisation du point-virgule n'a pas été autorisée pour cause d'ambiguïté.

Certaines voix discordantes appellent au boycottage de cette loi, estimant l'alphabet latin particulièrement inapproprié pour le peuple allemand et l'expression de son génie créatif. Ils renvoient d'ailleurs à la traduction d'une pièce de Judenstein, désormais fort populaire mais d'une intelligence jugée douteuse ("Naaa naa naa nananànaa, nananànaa", ndrl), par le groupe anglais The Beatles.

vendredi 28 mars 2008

Violence!!!

Québec, 28 mars 2008.

Suivant la décision de sa collègue des Sports et Loisirs d’interdire les bagarres au hockey, la Ministre de la Culture et des Communications a aujourd’hui annoncé lors d’une conférence de presse que l’expression « la vie est un combat » serait désormais illégale. La Ministre St-Pierre s’est dite exaspérée par la référence à la violence dans la phrase désormais célèbre dans le monde du sport depuis son adoption en 1951 par une défenseur des Canadiens de Montréal. La phrase moins usitée, mais tout aussi colorée « fais lé souffert » sera aussi interdite.

Son attaché politique a toutefois fait savoir que d’autres expressions seraient dévoilées par le gouvernement lors des prochains mois, à l’adoption d’un plan d’action sur les expressions sportives. Sous le couvert de l’anonymat, une personne proche de l’entourage de la Ministre a affirmé à La Tête dans l’Autruche que les expressions ayant une teneur anglophone trop importante ou une syntaxe défectueuse seraient aussi prohibées dans un avenir rapproché, idéalement à temps pour la prochaine saison de balle-molle.

Ainsi, des expressions comme « donne z’y Big » seraient francisées et améliorées pour devenir « donne lui le gros ». Dans le collimateur du ministère, les expressions « les yeux s’u’a balle monhomme » et « snap moé ça cte puck là » seront remplacées respectivement par « concentre ton attention sur l’offrande du lanceur, mon coéquipier » et « frappe la rondelle avec ton bâton suffisamment fort pour qu’elle se déplace rapidement vers un endroit que tu auras préalablement choisi ».

Les personnes nous ayant fourni cette information se sont dites inquiètes de la réaction du public, notamment face à ce qu’une d’entre elles considère comme « un excès de politiquement correct ». Une autre de nos source a été plus directe en qualifiant la démarche de « câlice de niaiserie ».