vendredi 13 février 2009

F. Haas-Staedtler, philosophe méconnu

F. Haas-Staedtler (1820-1901) est un philosophe allemand originaire des environs de Nuremberg. Né en 1820, Staedtler a notamment étudié la philosophie, les mathématiques et l’astrologie à la célèbre université Humbold de Berlin. Malgré sa graduation très rapide de l’université à l’âge de 18 ans, il prend plusieurs années avant d’atteindre une certaine notoriété dans les milieux intellectuels berlinois. Il finit tout de même par acquérir le respect de Karl Marx lors de longues discussions passionnées dans les cafés de la FriedrichStrasse. Il aurait d’ailleurs inspiré certaines des réflexions marxiennes d’avant l’écriture du Manifeste du parti communiste. 


Après avoir participé à la fondation de la Première Internationale, Staedtler développe un goût pour le nationalisme allemand naissant. Il se range derrière les autorités aristocratiques prussiennes et milite pour l’unification de l’Allemagne. Il se rend en Saxe en 1859 afin de mesurer l’appui populaire à l’unification. Il tente du même coup de faire des Allemands des Sudètes des sujets de l'Allemagne à naître, ce qui échoue à cause de l’influence des hussites tchèques. 


Sa pensée philosophique se veut un savant mélange de proto-communisme libertaire et de rigueur prussienne. Il sera surtout reconnu pour sa volonté de faire comprendre à ses contemporains l’idée de frieundschaftstationgründ, généralement traduit par la « compréhension des perceptions par l’expérience ». On considère que Staedtler a fortement inspiré la pensée wébérienne, notamment en ce qui a trait à ses travaux sur la rationalité. 


Il a terminé sa vie en enseignant la philosophie et en traduisant Le Capital en slovaque, langue de sa deuxième femme, Bretta Schneidbrett. Il a influencé des jeunes philosophes structuralistes, notamment H.B. Bleistift et Klebeband Aufrolle.


mercredi 11 février 2009

Prose bituminale

La sphate est de retour dans sa magnificence, du moins pour un petit moment. Le bitume m’a souris, enveloppé dans un blanc manteau de brouillard épais, presque chaud. Les chars sont disparus pendant quelques minutes, juste le temps de penser que ça allait mieux et que je pouvais prendre la rue au complet, pour moi tout seul.

 

Ça augure bien, pour moi on va s’en sortir cette année encore. 

jeudi 5 février 2009

Dans la catégorie "on tue la une"

Cyberpresse arrive encore à m'impressionner par sa pertinente couverture des cours du sirop.

 

mardi 3 février 2009

Les Anglais appellent ça un "understatement"

Donc, comme ça Éric Lapointe a des problèmes de santé. L'understatement du jour revient à son relationniste ou son agent de presse ou peu importe: «Il n'est pas totalement alerte, mais il n'est pas dans le coma». C'est vraiment la façon la plus bizarre d'être positif.

Je suis peut-être pas beau, mais au moins je ne suis pas dans le coma. Non patron, je n'ai pas fini mon dossier dû pour hier, mais au moins je ne suis pas dans le coma. Oui monsieur l'agent, j'ai pris une brosse avant de conduire mon char, mais au moins je ne suis pas dans le coma. Oui chérie, je me suis assis sur le chat, mais au moins je ne suis pas dans le coma.