lundi 25 août 2008

Ordures et PhD

Dimanche soir, 18h36, mes vieux voisins hippies font cuire des vidanges à saveur de poisson sur leur hibachi. Évidemment, un couple de vieux hippies ne peut pas avoir un barbecue au propane comme tout le monde, il doit se servir d’un puant petit machin au charbon. De toute façon, au moins le charbon couvre un peu l’odeur des ordures qu’ils font cuire. Je suis malade juste à les sentir, mais je me console par le fait qu’ils vont être obligés de manger la crap qu’ils cuisinent.

Dans un autre ordre d’idées, on aurait pas mieux fait de donner un DES honorifique à Céline? Me semble que sans secondaire 5 on va pas loin de nos jours. En plus, si je me fie à ce que je vois autour de moi, les doctorants sont pas super payés. J’aurais pu aussi comprendre un DEP honorifique.

mercredi 20 août 2008

Péribonka, endroit de prestige















Au cas où personne d'autre ne serait allé voir, l'entrée wikipédia du village de Péribonka est curieusement dithyrambique. Je n'ai rien contre le village, qui semble fort charmant si je me fie à l'envoûtante toune "C'est beau" de Mario Peluso, mais je soupçonne un local de n'avoir pas poussé égal dans la rédaction de l'article.

"Le nom de Péribonka (là où le sable se déplace), un des plus petits villages du Québec, est inscrit en lettres indélébiles sur la carte du monde."

"De 1979 à 1994, le courage, la ténacité et le talent de Michel Goulet, joueur de hockey professionnel, ont contribué à maintenir les traditions d'excellence qui font de son patelin un endroit de prestige."

Et parmi les nombreuses personnalités notables ayant vécu dans le prestigieux village, l'on trouve entre autres "Gisèlle Rochette (fille du Dr. Rochette)". Je l'avais presque oubliée!

N'empêche, Michel Goulet, je respecte ça.

mardi 19 août 2008

Confusion

Voulant se rendre en auto à Orlando pour célébrer avec Mickey, une famille québécoise s'est trompée de Georgie. Le père a été élu maire de Gori et les enfants ont célèbré en mangeant un excellent borsh. Aucune nouvelle de la mère, sûrement passée du côté russe.

lundi 18 août 2008

Ça s'appelle un cercle vicieux

Nos chétifs olympiens modernes peuvent aller se rhabiller

Au diable Michael Phelps et Usain Bolt (focus, dude!), mon athlète olympique favori est décidemment Milon de Crotone. Non, il n'a peut-être pas gagné de médaille pour la musicalité de son nom, mais il impressionnait autrement. Lutteur d'une force terrible, il pouvait briser une corde nouée autour de son front seulement en gonflant ses veines. Wikipédia m'apprend même que "vingt livres de viande, autant de pain et quinze pintes de vin suffisaient à peine à le rassasier", de quoi désespérer une belle-mère.

Grec jusqu'à la fin, il est mort tragiquement, dévoré par les loups alors que ses mains étaient coincées dans un tronc d'arbre. J'essayerai d'y penser la prochaine fois que me viendra l'idée saugrenue d'ouvrir un arbre avec mes mains.

vendredi 15 août 2008

Fonction utile

Le site de Cyberpresse, ma victime préférée, présente un tableau des médailles avec la fonction la plus intéressante et utile du millénaire: "trouver le Canada". En pesant sur le bouton, absolument rien ne se passe. Génial.

Je tiens aussi à apprécier le côté cartésien du tableau où les positions ne suivent pas la logique du classement: 2, 1, 7, 8, 9, 4...


Si j'étais un robot, j'exploserais

Mon intention initiale était de me moquer de Josée Verner. Je lui laisse d'abord la chance de se parodier elle-même en s'exprimant sur l'importance qu'elle et les Conserves accordent à la culture:

- «Nous voulons que les programmes soient performants et qu'ils correspondent à nos priorités. Je ne dis pas que les programmes [coupés] n'étaient pas performants [...]»

- «On n'évalue pas le rendement d'un groupe ou d'un individu en particulier, mais de l'argent fédéral investi.»

- Les objectifs des programmes fédéraux sont la «création, la promotion, la distribution et l'atteinte des auditoires».

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En bref, ce ne sont pas les programmes ni les artistes qui ne sont pas performants, c'est l'argent! Alors ils coupent l'argent. Quin toi, crisse d'argent fainéant!

Aussi, on peut en déduire que les programmes et artistes largués sont ceux visant la «destruction, la confidentialité, la centralisation et l'hermétisme». Curieux comme cela dépeint habilement ce gouvernement Conserve.

jeudi 14 août 2008

Le Frère Marie Victorin s’est retourné dans la tombe de Steve Irwin

Histoire vraie. Je mangeais tantôt tranquillement assis sur un petit muret de béton surplombant le fleuve, quelque part proche de la terrasse Dufferin, à côté d’une marmotte qui en faisait de même. Je partageait donc une belle vue sur le fleuve, un peu de soleil et l’odeur d’ail de mon shish-taouk avec banal siffleux canaïen. Un groupe de touristes français arrive, voient ladite marmotte la prennent en photo frénétiquement. Ils sont rejoints rapidement par un autre groupe de touristes français qui s’empressent d’immortaliser le dîner – pardon, le déjeuner – du royal siffleux. Ça aurait été cute si c’en était resté là. Le tableau a été malencontreusement gâché par un des touristes qui s’exclame : « Oh putain, un castor! ». Ne manquait que la police montée.

mercredi 13 août 2008

Sandales olympiques


Scandales olympiques

Après avoir lu les titre des nombreux articles que La Presse dédie au sujet de la cérémonie d’ouverture truquée des Jeux olympiques ™ , la Tête dans l’autruche a voulu en savoir plus. Au terme d’une enquête approfondie nous ayant permis de constater qu’il y a autant de sport à Radio-Canada durant la couverture desdits Jeux qu’il y a de bonnes idées dans la tête de Claude Poirier, nous avons découvert une série de scandales éhontés. Des scandales scandaleux. Scandalisant.

Ça aura l’effet d’une bombe.

D’abord, les acrobates n’ont pas vraiment appris à courir la tête en bas sur une grosse reproduction de la Terre. Ils étaient attachés.

Ensuite, les deux milles chinois pleins de lumières qui couraient ensemble n’allumaient pas naturellement. Ils étaient couverts d’ampoules. Par ailleurs, ils n’étaient en fait qu’un seul, le reste a été photoshopé.

Par ailleurs, la petite fille qui chantait en play-back ne volait pas pour vrai. Elle était aussi attachée. Ses lulus ont aussi été photoshoppées, puisque la petite fille est en fait un informaticien obèse de 21 ans qui maîtrise Photoshop.

La Chine n’existe pas, elle a été photoshopé par Magellan en 1512.

mardi 12 août 2008

Diviser par zéro

Dans une optique de reprendre le dessus sur les événements, les partis politiques québécois se sont livrés à une joute oratoire au sujet des émeutes à Montréal-Nord. Le parti au pouvoir a imputé les problèmes à son prédécesseur, accusé de n’avoir rien fait. Il a ensuite promis de faire au moins le double afin de remédier à la situation. Le parti de l’opposition officielle a promis de mieux partager les ressources allouées afin de mieux s’attaquer au problème. Le parti de la deuxième opposition officielle a renvoyé la responsabilité à Ottawa, accusée elle aussi de diviser les maigres ressources accordées à la question.

Pendant ce temps, la Russie et la Géorgie tirent au pigeon sur la trêve olympique.

lundi 11 août 2008

Crisse moi pas là Carole

En général j'oublie assez rapidement la plupart des évènements et détails qui marquent mon passage parmi nous. Mais de temps à autre un souvenir obscur refait surface, comme un U-boat nazi qui émergerait du St-Laurent pendant la guerre du Golf. Le dernier en liste, "Crisse moi pas là Carole", un début de refrain je crois d'une toune qui tournait de bon matin à CHYZ, pendant un des étés entre 2001 et 2004 (je ne saurais dire lequel), et qui cette semaine tourne fort dans ma tête.

Alors me voilà sur Google, à la recherche de mon propre souvenir, question de savoir c'est qui l'estie de band qui jouait ça et retrouver ma paix intérieure. Et par un hasard des plus aléatoires, le seul et unique lien ayant le moindrement rapport à Carole et sa relation en déclin, c'est un lien vers le blog de Rappaz. Lien agace qui ne m'apprend rien, soit dit en passant, puisque la phrase en question a été placée juste pour attirer les âmes perdues vers son site. Et ça marche, il faut croire.

Faque, qui c'est qui chante ça?

jeudi 7 août 2008

Des fois

Des fois les journalistes nous forcent à faire des jeux de mots salaces. Pas dans le cas présent, je ne vois que du bon goût poindre à l'horizon.

Le monde emmerde à soir

Pour Blackbird, beaucoup de ses colères couchent assez avec Paul. Quand les Beatles à 20h00 ont la poche, veille sur nous une discordante transformation. J’étais grunge dans l’autobus, trop sensorielle avec ses trois images. Évidemment, hey, de la ville venait la soif, un hors-d’oeuvre cheap sans travailler: il y a des vidanges!

Plutôt gênant, j’ai trouvé comment ouèrer les immigrants, j’ai tout appris. Étonnamment, à 7h30, Punta était solide: « Je vous présente Boomer. Acclamations des Plaines aux beaux emmerdés de Beatles supposés bio. Ouèreux! Nic n’est pas les Plaines. »

Kilomètres saisonniers, après cinq j‘en fait un dépotoir. Beaucoup, de bon matin, la torchent pour que tu puisses ouèrer et prendre un goût de garbage. Parce qu’après Jude, elle était la meilleure idée: une armée de boomers. C’était les espagnols sur mer (Wings!) avec du son à gilet minimum.

Une Plaine se doit donc ses nananana drôles et son show. Celle à Popaul est retournée vers la marde d’alcolo. Tout entouré de marde-soif, c’est autour de 1965 que le mauvais se ramassait derrière. À toutes, il a proposé le quart des phrases, et non la musique-salaire de McCartney.

Je regardais Canâ d’un air qui fitait. Paul fredonnait, son écran était frustré et les mexicains carrés tonitruants aussi. Ailleurs, une voix d’angels essayait de composer l’heure. La preuve, une personne bien laissait les époques prolétaires au passé. Être un clavier (Wings!) reste encore, étonnamment, une expérience d’alpaca tiède.

Un titre déconcertant

Parle-t-on ici de la Calèche du Sexe sur Ste-Cat? La seule explication qui me vient en tête, c'est qu'il se faisait tard et que le chef de pupitre était en vacances au Myanmar; un jeunot s'est emporté.

mercredi 6 août 2008

Les cadavres exquis d'Aubry

Bienvenu, cher lecteur, à la première d'une série gastronomique, ma foi, n'ayons pas peur des mots, surréaliste par moments. Oui! S'y découvriront des plats aux harmonies si fantasques que vous lècherez hardiment le coulis de poésie abandonné, dans un moment d'étourderie, au fond du plat. Une chronique qui rappellera sans cesse que "gastronomie" ne saurait s'écrire sans "gastro". Mais laissons là les calembourts roturiers et passons immédiatement au plat du jour: le pogo chinois.

Ingrédients utilisés:

- 4 pogos réguliers

- 1 petite canne de maïs en grain

- 4 grosses patates

- Un peu de lait pis du beurre

Réalisation:


Premières impressions:

À peine sorti du four, une odeur doucement adipeuse viendra chatouiller votre poil nasal. La panure et les grains de maïs s'accordent à merveille, à en croire que l'un entre dans la production de l'autre. L'usage de ketchup s'avère essentiel, puisque les patates et la panure s'allient vigoureusement pour produire un concerto, que dis-je, une symphonie opaque et bien serrée.

Suggestions du chef:

Rien n'est parfait en ce monde, même la fournée originelle de pogo chinois. Donc, aux gourmands intrépides, je proposerais les altérations suivantes:

- Réduire le nombre de grosses patates à 3

- Hausser le nombre de pogos à 6

- Grossir la taille de la canne de maïs

- Pour les individus plus prosaïques dont je fais partie et ayant déjà familiarisé leurs papilles au goût de la viande de boeuf hachée accompagnée de patates et maïs, substituez-y les pogos réguliers pour la variété au boeuf.

Sur ce, bon cadavre exquis!