vendredi 7 novembre 2008

Mariobama

Mario commence à se prendre pour Obama. Évidemment, après s’être tour à tour pris pour Robert Bourassa, Mike Harris et Stephen Harper, le rôle va être drôlement difficile à assumer. Évidemment, Mario n’a pas enseigné le droit à l’université, n’a pas dirigé le Harvard Law Review, n’a pas vécu à l’étranger (à ce que je sache), n’a pas vraiment fait d’autre chose que de la politique.

Mario n’a pas de charisme, n’est pas un outsider, n’est pas porté par un sens de l’inévitabilité historique. Mario ne représente rien. Mario n’a pas de fractures sociales profondes à réparer, n’a pas huit ans d’administration désastreuse à faire oublier, seulement une ronronnante médiocrité de petite semaine. Mario n’inspire guère plus que quelques hérouvillois irréductibles.

À force de se réinventer pour suivre la saveur du jour, se créer un mythe d’homme du peuple, Mario devrait sûrement comprendre qu’il ressemble beaucoup plus à McCain qu’à Obama.

Il reste à voir si Gilles Taillon s'habillera comme Sarah Palin durant la prochaine campagne.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Amen!