lundi 30 avril 2007

Visitez St-Augustin-De-Desmaures et revenez grandis!

St-Augustin
Deluxe Lamalice, correspondant interparoissial

On dit que les voyages forment la jeunesse. Ce que l'on dit jamais, c'est qu'une escapade d'une fin de semaine amène les gens de tout âge à se ressourcer, reprendre le contact avec les vraies valeurs et permet de revenir énergisé au boulot. Je suis allé faire un tour à St-Augustin-De-Desmaures en fin de semaine, afin de reprendre contact avec moi-même.

Ce qui surprend le plus en arrivant à St-Augustin, c'est le tourbillon d'activités qui nous est présenté. Cabanes à sucre de plus de 100 places, restaurants dépaysants, nightlife endiablé, motels coquins. Voici quelques adresses pour mieux vous perdre dans la démesure... pour mieux vous retrouver.

Le charme de la tradition

Une escapade à St-Aug, comme les habitants d'ici appelle affectueusement ce coin de paradis, ne peut s'organiser sans un arrête à l'érablière Du Roy. Anciennce propriété du Démon Blond lui-même, qui a poussé un rondelle de son gouret avec l'équipe de Montréal et de Québec, cette érablière ne porte pas le nom de cabane à sucre pour la bonne raison qu'ils ne produisent pas de produits de l'érable sur place. On peut y manger à satiété des mets traditionnels québécois, dont les oreilles de Christ (ou de crisse), faites de gras de porc salé. Une promenade en cheval dans les sentiers boueux vous reconnectera avec la nature québécoise, tout en vous permettant de digérer. Les petits ne sont pas en reste avec une glissoire aboutissant directement dans un trou de bouette, face à un arbre malencontreusement placé.

St-Augustin, ville des amoureux

Vous pourrez reprendre le chemin du village où vous pourrez visiter coup sur coup l'usine Gadoua et le parc de balle-molle. La meilleure période est évidemment le printemps, lorsque la horde de touristes préfère se concentrer sur la vieille ville de Québec n'envahit pas ce village centenaire. De plus, vous vivrez l'expérience olfactive sensuelle de l'épandage printanier. Le dégel vous permettra de découvrir les merveilles de la nature partout où vous poserez le regard: vesses de loup, jeunes pousses de pissenlit.

On ne peut écrire gastronomie sans écrire gastro

Le petit restaurant familial Chez Micheline vous reçoit pour un souper en tête à tête. S'il fait assez beau, vous pourrez peut-être partager votre table à pic-nic - type de table en bois rustique - avec des camionneurs, des adolescents désoeuvrés ou des jeunes adultes admirant avec bonheur leur Néon 1994 modifiée. Commandez une poutine italienne, comme à Naples, et agrémentez le tout d'un oeuf vinaigré à la température de la pièce. Si le coeur vous en dit et que l'appétit vous tenaille encore, vous avez le choix entre deux pâtissiers de renom: Dunkin Donuts ou Tim Horton. Sachez que ça ne fait pas vraiment de différence; par contre, le Dunkin Donuts est adjoint à un "dépanneur" coquettement décoré comme une ruelle (ce qui n'existe évidemment pas à St-Aug), ce qui vous permettra d'acheter des anti-acide.

Sortir, c'est mourir un peu

L'adage n'a jamais été si vrai. Si les Tums ont fait effet, peut-être aurez-vous le goût d'essayer St-Aug-by-night et ses nuits folles réputées jusqu'à St-Raymond. Plutôt que de rester dans le village, rendez vous sur le boulevard de l'Hétrière au bar du même nom. Presque proche d'un mini-golf et d'une pratique du même sport en format normal, ce bar testera votre bonne humeur, à défaut de la titiller. Les tables de billard vous permettrons de mettre vos talent à l'épreuve.

Et on remet ça

La nuit, essayer de vous reposer sur un motel de la "main". La douce mélodie des freins-moteur et des accélérations de voitures modifiées agrémentera votre repos. Profitez du moment pour relaxer, demain est une autre journée sensiblement pareille.

samedi 28 avril 2007

Charest fait volte-face dans le dossier du Mont Orford

Orford, 28 avril 2007
Deluxe Lamalice, chef de pupire régional


Après des mois de controverse intense, le gouvernement libéral de Jean Charest modifie sa position dans le dossier de la privatisation du Mont Orford. Ce qui avait été annoncé comme un virage à 180 degrés, sera plutôt un virage à 270 degrés.

" Nous pensions nous limiter à 180 degrés, mais l'argent neuf d'Ottawa provenant du règlement du déséquilibre fiscal nous permet de rajouter 90 degrés à notre position ", a annoncé M. Charest lors d'une conférence de presse.

Évidemment les opposants du groupe " On pense pas avoir voté pour ça " ont fait remarqué que le gouvernement Charest aurait pu se contenter de 90 degrés dans le bon sens. " Le gouvernement a démontré son manque de jugement. Il s'est contenté de prendre l'argent du fédéral pour faire trois quart de tour sans penser qu'il aurait simplement pu faire un quart de tour. Il a gaspillé un demi tour complet qu'il aurait pu utiliser dans un autre projet " a commenté le leader du groupe, Laurent Secord.

Même son de cloche à l'opposition officielle où l'on s'explique mal l'utilisation d'un demi tour supplémentaire dans ce dossier. " Jean Charest gaspille les degrés durement gagnés par les familles québécoises. Pour une famille moyenne, 180 degrés c'est presque trois mois de salaire " a affirmé le critique de l'opposition officielle en matière de géométrie, Gilles Arpin-Tagone.

Le cabinet du Premier ministre n'était pas disponible pour répondre aux questions des journalistes. Toutefois, lors d'un point de presse qui sera tenu demain matin, nous devrions connaître la position exacte du gouvernement dans ce dossier. Les rumeurs sur la colline parlementaire tendent toutes vers une politique de privatisation partielle: le sol demeurerait privé tandis que l'écorce des feuillus serait privatisé. Même régime pour les condos construits à même la montagne: la cuisine serait en fiducie gérée par une agence de l'État tandis que la salle de bain et la chambre des maîtres seraient administrées par le privé. Aucun détail n'est disponible quant à la salle d'eau et au balcon.

Le gars, i s'met des invisib

vendredi 27 avril 2007

Lock-out chez Olymel : réplique sanglante du syndicat

Saint-Valérien-de-Milton, 27 avril 2007

AP

Les employés de l’usine Olymel de Saint-Valérien de Milton récemment mis en lock-out ont répliqué à leur employeur par un véritable coup de fronde : l’abattage et le découpage indépendant de porcs, dont les pièces de viande seront distribuées gratuitement tous les matins à la population de la région.

Temporairement hébergés dans un modeste abri tempo, une vingtaine d’employés s’affairent avec un enthousiasme visiblement nerveux à égorger porc après porc. Dans un autre coin, le découpage procède à vive allure alors que les entrailles s’accumulent un peu partout. Scène chaotique? Certainement, admet, Robert « Bob Boutch» Bouchard, chef du syndicat, mais « [le propriétaire Pierre-Karl] Péladeau veut la guerre, il va l’avoir ».

Outrés par la production continue assurée par les cadres et certains employés de l’abattoir de Montréal, les syndiqués ont décidé de prouver à la population que la qualité des jambons, côtes, longes, filets et autres pièces généralement appréciées du public sont le fruit de leur propre travail acharné, et non celui de l’équipe de direction.

Bien que la plupart des employés en lock-out travaillent à l’intérieur de l’abri du rang St-Ignace, l’approvisionnement difficile en bétail a forcé un certain nombre d’entre eux à se tourner vers le travail de terrain. Avec des moyens limités, tant aux niveaux technique que monétaire, ces égorgeurs professionels parcourent désormais la région à la recherche d’animaux domestiques à abattre. Faute de porcs, ils sont souvent réduits à abattre vaches, chèvres, et même, dans certains cas, chats et chiens. « Ce sang-là est sur les mains de Péladeau », clament-ils. « Mais la viande ira seulement dans la saucisse ».

Du côté de l’employeur, le seul commentaire rendu public consiste en un communiqué laconique qui précise avoir demandé l’avis d’un cabinet d’avocats afin d’évaluer la légalité du carnage, sans plus de détails.

La population, quant à elle, semble partagée devant toute cette production de viande. Germaine Lafleur, résidente de Saint-Valérien, assure encourager pleinement les syndiqués dans leur démarche sanglante. « Les rognons de Montréal mal découpés par [le boucher Richard] Martineau, ça ne m’a jamais intéressée de toute façon. Moi je veux des morceaux de viande d’ici », avance-t-elle. Par contre, son voisin Ron Dubois entend demeurer fidèle à Olymel : « Ça fait 23 ans que je mange des soucisses [sic] Olymel, je vais pas changer ça aujourd’hui à cause d’une bande de syndicalistes. »

Ironiquement, cette guerre intestine que se livrent syndicat et employeur risque de profiter à son plus proche concurrent, Saucisses Lafleur, qui a récemment pris la décision controversée de réduire le format et la variété du contenu des ses saucisses afin de cibler davantage la clientèle d’Olymel.

www.theonion.com

jeudi 26 avril 2007

Le village des valeurs, la suite

Alors que tout le monde qu Québec parle de mettre ses culottes (d'ailleurs, un vote adéquiste n'est-il pas un vote pour les culottes), je pensais encore m'ouvrir une magasin à Hérouxville. Non seulement, la Mauricie est aux prises avec un exode de la population qui permet de faire diminuer le prix des terrains, la bizness pourrait être dynamisée par l'afflux certain de touristes venus enfin voir du vrai monde avec des vraies valeurs dans un vrai village vrai de vrai. Et c'est pas le village d'antan.

Alors, breffle, après mon dépanneur nommé "L'Accommodation raisonnable" voici mes idées:
- une boutique de réparation de culottes : "Raccommodements raisonnables"
- une école de musique : "Accords raisonnables"
- une shop de plomberie : "Raccords raisonnables"
- un centre de condition physique : "Des corps raisonnables"
- un centre de décoration : "Décor raisonnable"
- un magasin de mode pour vieilles : "La mode de maman est raisonnable"
- un magasin à rayon : Croteau.

mercredi 25 avril 2007

Entendu à chyz, encore

Heille toi. Oui oui. Tu es fanalphabète? Ça te préoccupe? Alors viens nous voir au Star Bar, où 67% du monde est comme toi. Le Star Bar, c’est 415 verres à bière, 97 verres à shooter, 35 chaises, 22 joueurs de baby foot en plastique, 11 tabourets, une entrée dans un centre d’achat et un méga-stationnement parfait pour préparer ta conduite en état d’ébriété. Que tu sois seul ou plusieurs, pour avoir du plè-zir ou étudier, viens consommer au Star Bar pis t’apprendra rien sur rien. En plus on offre une grande sélection de pop-corn. Star Bar Star Bar Star Bar.

Ta-ti-dum pouit pouit... Parfum. Lumière. Dissonance. Bleu. Vous aimez la pluie? La troupe d’éléphant les 13 présente la performance grand publique « Don d’organe équitable » dans le cadre de la Semaine de la Vie. Délice. Peur. Une oeuvre entièrement produite par du monde correct, d’ici et d’ailleurs. Luxure. Béton. Venez vivre une expérience qui vous libérera du quotidien à la piscine du Peps, tout en allongeant un petit 2$ pour une cause qui vous tient à... coeur. Cerise. Immondice. fuit fuit loula dum-dum...

On commence fort.

Comme il faut bien meubler une première entrée, je le refais avec quelque chose que j'avais déjà envoyé sur un autre blogue. Voici mes selection de lectures indigestes tirées des commentaires sur le site de Hérouxville. C'est non seulement édifiant, mais c'est... en fait c'est seulement édifiant.