Je m’étais dit que j’allais attendre un peu avant d’écrire là-dessus, le temps que ma frustration diminue minimalement, que ma tabarnaquitude s’efface. Rien n’est parti, toujours aussi frustré. Donc, voilà.
Mercredi 25 mars 2009, spectacle des Weakerthans à Québec, au Cercle avec les Constantines en première partie (comme d’habitude, vous me direz). J’ai vu le groupe de Winnipeg probablement cinq ou six fois en spectacle. Mis à part une prestation moins inspirée la toute première fois, avant la sortie de Reconstruction Site, j’apprécie toujours beaucoup. J’ai d’ailleurs encore adoré leur présence scénique discrète mais chaleureuse, cette espèce de plaisir adolescent de jouer de la musique devant des gens qui connaissent les paroles par cœur jusqu’à la dernière intonation. Les Constantines étaient égaux à eux-mêmes, une bonne première partie de rock canadien un peu stoner. La sauce s’étirait un peu vers la fin, mais leurs quelques fans inconditionnels compensaient pour le manque d’entregent du groupe.
Donc, côté musique, c’était très bien. Côté public, c’était horrible.
Je n’ai absolument rien contre les amateurs exubérants, ceux qui crient leur joie, laissent aller leur fou et se remuent le popotin sur les rythmes endiablés. J’ai plutôt tendance à les admirer : ils s’amusent et incitent les groupes à se donner encore plus sur la scène. Ils sont souvent la bougie d’allumage qui transforme un show correct en party.
J’en ai par contre beaucoup contre les gens qui crient pendant les chansons clames et introspectives qui amènent une ambiance feutrée à un show. J’en ai particulièrement contre les ouèreux qui vont à des shows parce que c’est cool et qui passent leur soirée à parler à côté de moi en se foutant éperdument du groupe qui se produit sur scène.
Pourquoi ne pas respecter un groupe, de surcroit indépendant, qui vient présenter un show dans une petite salle? Est-ce que ces mêmes épais iraient jaser pendant une pièce de théâtre, un film ou un spectacle de danse? Le plus frustrant dans l’histoire est que ces morons déplaisant se défendent de leur bon droit de faire chier les autres spectateurs. Par exemple, après avoir averti deux abrutis qu’ils dérangeaient tout le monde, ils se sont mis à argumenter qu’ils ne s’étaient pas vu depuis longtemps et qu’ils avaient droit de parler. Évidemment, leurs cerveaux atteints par le manque de circulation causé par des jeans trop serrés ne leur ont pas permis de se rendre compte de la crétinerie de leur réflexion.
En résumant leur position, on se retrouve devant : moi avoir payé pour show, moi voir ami, moi parler parce que moi veut parler, moi déranger tout le monde parce que moi bon client et finalement, fuck les autres, fuck le groupe. Le plus dérangeant, c’est que je sens une tendance à la hausse dans la moronie des spectateurs. Rien de scientifique dans mon observation, mais c’est comme si les shows à Québec étaient un prétexte pour aller deviser sur les choses de la vie.
Donc, finis les shows pour moi. Et puis, chers morons, allez donc prendre une camomille tranquilles plutôt que de gâcher les shows que j’aurais aimé entendre.
vendredi 27 mars 2009
mardi 24 mars 2009
Cinéma
Grosse journée de cinéma d'après-midi, selon le TV Hebdo. En effet, deux films de Greg Evigan étaient présentés:
Trouvé
(Found) (5) É.-U. 2005. Un couple accueille une jeune femme qui prétend être sa fille kidnappée seize ans plus tôt.
et
Mary Higgins Clark: Ce soir, je veillerai sur toi
(Mary Higgins Clark: He Sees You When You're Sleeping) (6) Can. 2002. Pour aller au ciel, un courtier mort prématurément doit retourner sur Terre afin d'aider une famille aux prises avec des gangsters.
(Mary Higgins Clark: He Sees You When You're Sleeping) (6) Can. 2002. Pour aller au ciel, un courtier mort prématurément doit retourner sur Terre afin d'aider une famille aux prises avec des gangsters.
Un peu plus, je croirais à un festival Greg Evigan à TQS. Dire qu'on doutait des frères Rémillard.
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