Bienvenu, cher lecteur, à la première d'une série gastronomique, ma foi, n'ayons pas peur des mots, surréaliste par moments. Oui! S'y découvriront des plats aux harmonies si fantasques que vous lècherez hardiment le coulis de poésie abandonné, dans un moment d'étourderie, au fond du plat. Une chronique qui rappellera sans cesse que "gastronomie" ne saurait s'écrire sans "gastro". Mais laissons là les calembourts roturiers et passons immédiatement au plat du jour: le pogo chinois.
Ingrédients utilisés:
- 4 pogos réguliers
- 1 petite canne de maïs en grain
- 4 grosses patates
- Un peu de lait pis du beurre
Réalisation:
Premières impressions:
À peine sorti du four, une odeur doucement adipeuse viendra chatouiller votre poil nasal. La panure et les grains de maïs s'accordent à merveille, à en croire que l'un entre dans la production de l'autre. L'usage de ketchup s'avère essentiel, puisque les patates et la panure s'allient vigoureusement pour produire un concerto, que dis-je, une symphonie opaque et bien serrée.
Suggestions du chef:
Rien n'est parfait en ce monde, même la fournée originelle de pogo chinois. Donc, aux gourmands intrépides, je proposerais les altérations suivantes:
- Réduire le nombre de grosses patates à 3
- Hausser le nombre de pogos à 6
- Grossir la taille de la canne de maïs
- Pour les individus plus prosaïques dont je fais partie et ayant déjà familiarisé leurs papilles au goût de la viande de boeuf hachée accompagnée de patates et maïs, substituez-y les pogos réguliers pour la variété au boeuf.
Sur ce, bon cadavre exquis!
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
2 commentaires:
Extraordinaire. We got game.
Thanks for writing this.
Publier un commentaire