lundi 6 avril 2009
vendredi 27 mars 2009
De la sensation d’être en tabernacle
Mercredi 25 mars 2009, spectacle des Weakerthans à Québec, au Cercle avec les Constantines en première partie (comme d’habitude, vous me direz). J’ai vu le groupe de Winnipeg probablement cinq ou six fois en spectacle. Mis à part une prestation moins inspirée la toute première fois, avant la sortie de Reconstruction Site, j’apprécie toujours beaucoup. J’ai d’ailleurs encore adoré leur présence scénique discrète mais chaleureuse, cette espèce de plaisir adolescent de jouer de la musique devant des gens qui connaissent les paroles par cœur jusqu’à la dernière intonation. Les Constantines étaient égaux à eux-mêmes, une bonne première partie de rock canadien un peu stoner. La sauce s’étirait un peu vers la fin, mais leurs quelques fans inconditionnels compensaient pour le manque d’entregent du groupe.
Donc, côté musique, c’était très bien. Côté public, c’était horrible.
Je n’ai absolument rien contre les amateurs exubérants, ceux qui crient leur joie, laissent aller leur fou et se remuent le popotin sur les rythmes endiablés. J’ai plutôt tendance à les admirer : ils s’amusent et incitent les groupes à se donner encore plus sur la scène. Ils sont souvent la bougie d’allumage qui transforme un show correct en party.
J’en ai par contre beaucoup contre les gens qui crient pendant les chansons clames et introspectives qui amènent une ambiance feutrée à un show. J’en ai particulièrement contre les ouèreux qui vont à des shows parce que c’est cool et qui passent leur soirée à parler à côté de moi en se foutant éperdument du groupe qui se produit sur scène.
Pourquoi ne pas respecter un groupe, de surcroit indépendant, qui vient présenter un show dans une petite salle? Est-ce que ces mêmes épais iraient jaser pendant une pièce de théâtre, un film ou un spectacle de danse? Le plus frustrant dans l’histoire est que ces morons déplaisant se défendent de leur bon droit de faire chier les autres spectateurs. Par exemple, après avoir averti deux abrutis qu’ils dérangeaient tout le monde, ils se sont mis à argumenter qu’ils ne s’étaient pas vu depuis longtemps et qu’ils avaient droit de parler. Évidemment, leurs cerveaux atteints par le manque de circulation causé par des jeans trop serrés ne leur ont pas permis de se rendre compte de la crétinerie de leur réflexion.
En résumant leur position, on se retrouve devant : moi avoir payé pour show, moi voir ami, moi parler parce que moi veut parler, moi déranger tout le monde parce que moi bon client et finalement, fuck les autres, fuck le groupe. Le plus dérangeant, c’est que je sens une tendance à la hausse dans la moronie des spectateurs. Rien de scientifique dans mon observation, mais c’est comme si les shows à Québec étaient un prétexte pour aller deviser sur les choses de la vie.
Donc, finis les shows pour moi. Et puis, chers morons, allez donc prendre une camomille tranquilles plutôt que de gâcher les shows que j’aurais aimé entendre.
mardi 24 mars 2009
Cinéma
(Mary Higgins Clark: He Sees You When You're Sleeping) (6) Can. 2002. Pour aller au ciel, un courtier mort prématurément doit retourner sur Terre afin d'aider une famille aux prises avec des gangsters.
vendredi 13 février 2009
F. Haas-Staedtler, philosophe méconnu
F. Haas-Staedtler (1820-1901) est un philosophe allemand originaire des environs de Nuremberg. Né en 1820, Staedtler a notamment étudié la philosophie, les mathématiques et l’astrologie à la célèbre université Humbold de Berlin. Malgré sa graduation très rapide de l’université à l’âge de 18 ans, il prend plusieurs années avant d’atteindre une certaine notoriété dans les milieux intellectuels berlinois. Il finit tout de même par acquérir le respect de Karl Marx lors de longues discussions passionnées dans les cafés de
Après avoir participé à la fondation de
Sa pensée philosophique se veut un savant mélange de proto-communisme libertaire et de rigueur prussienne. Il sera surtout reconnu pour sa volonté de faire comprendre à ses contemporains l’idée de frieundschaftstationgründ, généralement traduit par la « compréhension des perceptions par l’expérience ». On considère que Staedtler a fortement inspiré la pensée wébérienne, notamment en ce qui a trait à ses travaux sur la rationalité.
Il a terminé sa vie en enseignant la philosophie et en traduisant Le Capital en slovaque, langue de sa deuxième femme, Bretta Schneidbrett. Il a influencé des jeunes philosophes structuralistes, notamment H.B. Bleistift et Klebeband Aufrolle.
mercredi 11 février 2009
Prose bituminale
La sphate est de retour dans sa magnificence, du moins pour un petit moment. Le bitume m’a souris, enveloppé dans un blanc manteau de brouillard épais, presque chaud. Les chars sont disparus pendant quelques minutes, juste le temps de penser que ça allait mieux et que je pouvais prendre la rue au complet, pour moi tout seul.
Ça augure bien, pour moi on va s’en sortir cette année encore.
jeudi 5 février 2009
Dans la catégorie "on tue la une"
Cyberpresse arrive encore à m'impressionner par sa pertinente couverture des cours du sirop.
mardi 3 février 2009
Les Anglais appellent ça un "understatement"
Je suis peut-être pas beau, mais au moins je ne suis pas dans le coma. Non patron, je n'ai pas fini mon dossier dû pour hier, mais au moins je ne suis pas dans le coma. Oui monsieur l'agent, j'ai pris une brosse avant de conduire mon char, mais au moins je ne suis pas dans le coma. Oui chérie, je me suis assis sur le chat, mais au moins je ne suis pas dans le coma.
vendredi 30 janvier 2009
Des scientifiques testent une hypothèse sur la génétique des lions
Des scientifiques romains ont testé aujourd'hui leur hypothèse sur la génétique des lions. En effet, une équipe de généticiens a tenté de prouver que le goût de manger des chrétiens est inscrit dans les gènes des lions. Afin de prouver cette nouvelle théorie, les scientifiques ont mis tête à tête un lion choisi au hasard et un pape dont nous tairons le nom.
Le résultat est assez évident.
Retour sur La Tuque et ses ponpons
Meilleur commentaire jusqu'à maintenant sur le sujet: " à quoi tu t'attends, ils ont voté pour Jean Chrétien toutes ces années".
Suggestion pour le nouveau slogan de la mairie: Tricottes moi un moron.
mardi 27 janvier 2009
Y a-t-il une tête en dessous de la tuque?
Apparemment, il n'y a pas qu'à Hérouxville que les autorités municipales ont retenu leur souffle à la naissance.
samedi 13 décembre 2008
B to the R to the O to the O to the etc.
A Message from the Brooklyn Tourism Board from jeff on Vimeo.
De la politique et du poil
La nouvelle politique, visant à stabiliser les cours mondiaux du poil en donnant confiance aux professionnels de la capillarité, devrait entrer en vigueur dès le début de la semaine. Un tsar du poil sera nommé demain par la Maison blanche afin de superviser les opérations.
Le marché du poil s’est montré réceptif à l’initiative, malgré une chute des cours en fin de journée. La confiance semblait au rendez-vous. Effectivement, sous le couvert de l’anonymat, un courtier en poil s’est même laissé emporter par l’émotion en prévoyant le retour des cheveux gauffrés d’ici à la fin de 2009. Cette information n’a pu être confirmée par aucun autre expert du domaine même si des rumeurs de tractations laissent envisager un avenir un peu meilleur pour le poil à partir du deuxième trimestre de 2009.
Le marché du poil asiatique est resté tout de même assez frileux à la nouvelle américaine, particulièrement à Tokyo où les règles capillaires sont toutes autres. L’Europe attendait de constater les effets de la nouvelle politique avant de se prononcer sur l’avenir du mini-pad, présentement en vague dans les vieux pays.
L’équipe d’Obama serait à étudier la possibilité de nationaliser le poil dès les premières semaines de son accession au pouvoir en janvier 2009.
vendredi 12 décembre 2008
De l’impertinence des signets
Signe des temps ou improbable fracture du continuum, j’ai trouvé dans mes favoris internet (et non ceux qui sont sur mes tempes) un lien vers un magasin de pièces automobiles. Je n’ai pas d’auto. Est-ce assez pour nous faire croire à une conspiration du Big Three, maintenant accumulés à la faillite et au pied du mur? Dans une période de crise économique où la récession n’ose même pas dire son nom, de peur de se changer en dépression, la dépression elle-même tente de se distinguer du burn-out, dénomination tellement années 80.
La glace se forme sur le fleuve, invariablement, pendant que le touristes s’émerveillent devant (et dedans) la slush sur les trottoirs du Vieux Québec. Ils auront évidemment tout le loisir de sécher une fois retournés dans le confort de leur Journey’s End au coin du boulevard Hamel. Ils siroteront une orangeade à la Belle Province en se regardant dans les yeux. Ils constateront qu’ils sont chanceux de vivre aussi aisément à une époque où même les pauvres n’ont plus le goût de fêter Noël, à moins d’être pris en charge par un présentateur télé gignolant joyeusement.
jeudi 4 décembre 2008
Politique fédérale
lundi 1 décembre 2008
Des bermudas en viande pour Dick Cheney
Fail!
En V.O. québécoise, le Bêtisier fait son travail à merveille. En version internationale, surtout américaine, Failblog est difficile à battre.
mercredi 19 novembre 2008
Étude comparative
Tamar Lewin of The New York Times reported on studies that show that the womenSi vous suivez l'actualité économique, vous comprendrez que Playboy devrait présenter des grosses tapounes pendant un petit bout de temps.
selected to be Playboy Playmates of the Year tend to look more mature during
recessions — older, heavier, more reassuring — though I have not verified this
personally.
vendredi 7 novembre 2008
Mariobama
Mario n’a pas de charisme, n’est pas un outsider, n’est pas porté par un sens de l’inévitabilité historique. Mario ne représente rien. Mario n’a pas de fractures sociales profondes à réparer, n’a pas huit ans d’administration désastreuse à faire oublier, seulement une ronronnante médiocrité de petite semaine. Mario n’inspire guère plus que quelques hérouvillois irréductibles.
À force de se réinventer pour suivre la saveur du jour, se créer un mythe d’homme du peuple, Mario devrait sûrement comprendre qu’il ressemble beaucoup plus à McCain qu’à Obama.
Il reste à voir si Gilles Taillon s'habillera comme Sarah Palin durant la prochaine campagne.
jeudi 6 novembre 2008
On s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
D’ici là, Joe Dassin chante l’été indien (Casino Indian, dirait Michael Scott), les conducteurs ont ressorti leur moronie des beaux jours et les sandales connaissent une gloire aussi éphémère qu’instantanée.
Tout de même, je vous laisse avec la célébration d’une prise électrique à un endroit improbable dans le sud de l’Utah. Prenez ça comme un hommage à John Wayne et à Thomas Edison.
samedi 1 novembre 2008
Josée et Marie-Mai, même combat
lundi 27 octobre 2008
dimanche 26 octobre 2008
mardi 21 octobre 2008
Entretiens avec un empire - God bless the cowboys
Donc, pour faire un résumé des épisodes précédents:
Le parc national de Zion a un tunnel de la muerte, des points de vues incroyables dans des sentiers superbes et encore plus d'Allemands. Les Allemands sont un peuple en vacances, la Pologne peut dormir tranquille.
Bryce Canyon est un décor surréaliste. J'ai regarde nos photos, je les crois truquées tellement les couleurs sont éclatantes. AA a perdu son portefeuilles pendant une ride de cheval dans le canyon. Un cowboy moustachu l'a retrouve genre 10 minutes plus tard. Encore une fois, God bless the cowboys!
Hier soir, première nuit dans un motel, a Green River en Utah. Nous avons fuit la neige annoncée a Bryce et le frette fort bien installe. Pire motel au monde, mais a 50$ la nuit pour 4 personnes, qui peut s'en surprendre. Acheter de la bière est difficile dans l'État des Mormons, nous avons donc acheté de la Bud Dry. Dieu peut dormir tranquille, ca ne goutte pas la bière une seconde.
Animaux rencontrés depuis le départ, pour la plupart vivants:
1. elks (whatever that is en français)
2. écureuils de toutes les dénominations
3. serpents a sonnette
4. dindes sauvages
5. chevreuils
6. mules
7. chiens de prairie (avec un vrai panneau disant "Prairie dogs crossing".)
8. ours
9. morses et otaries
Les temps sont durs, nous avons écouté l'ensemble du iPod de Jeff.
Je vous tiens informés. God bless.
Entretiens avec un empire - John Wayne est un chat
Nous avons été adoptes par un chat (John Wayne) et un chien errants (Geronimo). Ils mangent des chips bbq, puisque c'est tout ce que nous avons a leur offrir. Après tout, ils sont américains, ils se nourrissent de choses comme ca.
Le séjour au Grand Canyon a été écourté. D'abord, il pleuvait en fou hier matin (encore une fois, du jamais vu) et nous avons été déçus par l'endroit. Fort impressionnant, mais accessible trop facilement en char et beaucoup trop commercial. Après être descendus dans le canyon, il ne restait plus trop de chose a faire, qui plus est par une journée de pluie et de brume. Tout de même, un parc national avec un film Imax, c'est du jamais vu.
Décompte des villes cool traversées:
1. Mexican Hat; aurait du s'appeler Sombrero,
2. Harmony (18 habitants, on espère en effet que l'harmonie règne)
3. Needles (notre acupuncteur s'est pris en photo a cote de la pancarte)4. Seligman et son Road Kill Cafe : "You kill it, we grill it".
Nous devrions partir demain pour Bryce Canyon et quitter notre réserve indienne navajo "sèche". Les guillemets sont importants puisque j'avais rarement vu autant de canettes vides sur le bord de la route. Peut-être achètent-ils leurs bières vides. Who knows. Aubry ressemble de plus en plus a Plume. Hugo a fait la danse de la puie; il s'est mis a faire soleil. Je lui ai demandé de faire la danse du souper, juste pour voir.
Ce soir, nous avons de la Miller High Life en canettes. Les canettes arborent un camouflage intéressant.
Entretiens avec un empire - Première semaine
Présentement à Williams en Arizona, nous revenons d'un court magasinage de bottes de cowboy. Rien trouvé d'intéressant encore. Par contre, notre truck compte désormais une dizaine de couvre-chefs divers, dont 2 chapeaux de cowboy, un canotier carreauté, une casquette d'armée, une casquette de trucker et bien d'autres. Comme la barbe pousse à vue d'œil, le style des chapeaux doit aussi évoluer: je dois avouer que le canotier en paille avec une barbe, les cheveux rasés et des gougounes me donnent l'air d'un touriste lituanien qui se serait battu avec un village des valeurs.
Jusqu'à maintenant, le vélo roule bien. Quelques centaines de km dans les jambes, pas mal les plus difficiles que j'ai fait à date. La côte californienne est côteuse, le désert est côteux, même les plaines arides sont côteuses (et il fait 75 à l'ombre); bref, je serai prêt à recommencer à m'obstiner à mon retour sur le bienfait de nommer la 'côte' de la Fabrique ainsi. Nous verrons.
Il y a de la musique mexicaine et du country à la radio. Exclusivement. Je commencer à connaître les paroles de certaines tounes mexicaines.
Autrement, quelques observations:
1. San Francisco est remplie de hobos.
2. Je comprends maintenant les chansons de Rancid qui parlent des prostituées de Tenderloin. C'est pas chic.
3. Toutes les journées ont impliqué soit des burgers, soit du chili, sinon les deux.
4. Les Allemands ont envahi la Californie en RV. Ils se croient sûrement en Pologne.
5. Il a plu dans la désert.
6. Hugo s'est fait accompagné par un serpent à sonnette en jouant de la guitare. Il a eu un peu peur.
Sur ce, m'am, je m'en vais manger et probablement prendre une tite bière américaine qui goute l'eau.
mardi 23 septembre 2008
Entretiens avec un empire – Frisco est frisquet
Il existe trois types de personnes San Francisco, reproduites des milliers de fois pour constituer une ville de quelques millions d’habitants. D’abord, les hobos, qui ont pris le contrôle de la ville. Ensuite, les yuppies, qui pensent avoir le contrôle de la ville, mais ce n’est qu’une tactique des hobos pour pouvoir manger des sandwiches de yuppies dans les poubelles. Les hipsters, qui se promènent en vélos one speed avec un toupet emo. Évidemment, vu qu’ils n’ont même pas le contrôle de leur vélo, ils n’ont absolument pas le contrôle de la ville. Finalement, les Chinois, qui tiennent une suite de Dollaramas qu’on appelle le quartier chinois.
mercredi 17 septembre 2008
Entretiens avec un empire
Les chapeaux et les bottes de cowboys orneront nos corps dorés par le soleil. La poussière envahira notre tente et les serpents à sonnettes deviendront nos animaux de compagnie. Les ours se nourriront des restes de notre saucisson de Bologne.
Les cieux nous engloberont et les étoiles seront comptées une par une. Le gaz va être cher, la bière va être cheap, la bouffe va être grasse. Notre van va être pleine, nos vélos vont souffrir. Les barbes vont pousser, les douches seront vraisemblablement espacées. Les rivières vont être froides, le feu va nous réchauffer.
La Tête dans l’autruche part donc pour une tournée continentale à travers le Sud-Ouest amerloque. Un mois de proximité, de camping, de parc nationaux, de célébration et d’impertinence. Un mois pour prendre des photos, pour voter voilé par la poste, pour suivre la campagne américaine à travers les bleds perdus de la Californie, de l’Arizona, de l’Utah. Ça va être bon.
samedi 13 septembre 2008
lundi 8 septembre 2008
Le retour des années 80
C'est d'ac.
dimanche 7 septembre 2008
Les délices de Lamalice, deuxième partie
Toutes les recettes ne sont pas égales devant Dieu. D’abord, les tartares avec leur côté barbare raffiné ne peuvent définitivement pas figurer tout juste à côté d’un bol de pâtes à la sauce tomate. Pareillement, un jambon à l’ananas n’est pas pareil qu’un grand verre de lait de soya avec des graines de lin : du lait de soya avec des graines de lin, c’est dégueulasse.
Avec cette vérité de l’inégalité des recettes bien en mémoire, La Tête dans l’autruche a réfléchi des semaines durant pour vous offrir une suite aux Délices de Lamalice. Et comme nos cerveaux fertiles manque davantage de temps que d’idée, voici un deux pour un. Deux recettes fantastiques.
La première se définit par sa simplicité. Un arôme riche de sauce aigre-douce, d’oignons caramélisé et de viande de premier choix s’en dégage après seulement 5 minutes. Cette recette, c’est le pâté de pogo.
Pour réaliser ce plat, le cuistot aura besoin de huit pogo ramollis au four à mico-ondes, de ketchup, de cassonade, d’oignons blancs, de bacon et d’un four. D’abord, faites préchauffer le four à 400 degrés celcius. Mélangez une demi-tasse de ketchup avec deux cuillères à soupe de cassonade. Prenez les huit pogos ramollis, enlevez les bâtons.
Effoirez les en un tas qui ressemble à une pièce de viande, bardez de bacon. Vous nappez ensuite avec la sauce sucrée et brunâtre. Recouvrez d’oignons. Faites cuire de 30 à 40 minutes, jusqu’à ce que la bactérie listeria soit morte.
Pendant que votre rôti cuit, je vous invite à vous déboucher une bière et à commencer la deuxième recette : la pizza aux trois « viandes ». En plus de 4 autres pogos ramollis, vous aurez besoin de saucisson de bologne, de bacon, d’une pâte à pizza, de ketchup et de fromage orange en slice.
Étendez le kecthup sur la pâte, en guise de sauce. Des fines rondelles de pogos feront ensuite office de couche goûteuse de base. Coupez le bacon et un peu de bologne en petits morceaux, que vous ferez revenir dans l’huile d’olive extra-vierge pressée à froid. C’est meilleur pour la santé. Coupez des tranchez de bologne et servez vous de pochoirs à biscuits pour faire des petits bonshommes. Étendez la viande cuites sur les pogos et recouvrez de « fromage » en slice.
Déposez les bonshommes en anus salés bologne sur le dessus. Cuisez une quinzaine de minutes à côté de votre rôti.
Dégustez avec des amis, de la bière de bonne qualité et des antiacides. Avec toute les cochonneries que la vie vous apporte, vous aurez au moins la certitude de manger une bonne bouffe maison!
samedi 6 septembre 2008
lundi 25 août 2008
Ordures et PhD
Dans un autre ordre d’idées, on aurait pas mieux fait de donner un DES honorifique à Céline? Me semble que sans secondaire 5 on va pas loin de nos jours. En plus, si je me fie à ce que je vois autour de moi, les doctorants sont pas super payés. J’aurais pu aussi comprendre un DEP honorifique.
mercredi 20 août 2008
Péribonka, endroit de prestige
Au cas où personne d'autre ne serait allé voir, l'entrée wikipédia du village de Péribonka est curieusement dithyrambique. Je n'ai rien contre le village, qui semble fort charmant si je me fie à l'envoûtante toune "C'est beau" de Mario Peluso, mais je soupçonne un local de n'avoir pas poussé égal dans la rédaction de l'article.
"Le nom de Péribonka (là où le sable se déplace), un des plus petits villages du Québec, est inscrit en lettres indélébiles sur la carte du monde."
"De 1979 à 1994, le courage, la ténacité et le talent de Michel Goulet, joueur de hockey professionnel, ont contribué à maintenir les traditions d'excellence qui font de son patelin un endroit de prestige."
Et parmi les nombreuses personnalités notables ayant vécu dans le prestigieux village, l'on trouve entre autres "Gisèlle Rochette (fille du Dr. Rochette)". Je l'avais presque oubliée!
N'empêche, Michel Goulet, je respecte ça.
mardi 19 août 2008
Confusion
lundi 18 août 2008
Nos chétifs olympiens modernes peuvent aller se rhabiller
Grec jusqu'à la fin, il est mort tragiquement, dévoré par les loups alors que ses mains étaient coincées dans un tronc d'arbre. J'essayerai d'y penser la prochaine fois que me viendra l'idée saugrenue d'ouvrir un arbre avec mes mains.